Adaptations morphologiques du commerce au développement urbain en Asie du sud-est

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2017

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Résumé En Fr

The cities of Southeast Asia are expanding continuously for several decades, the gradients according to their size, their position and the unevenly recent economic opening. The trade liberalization pulled a little regulated commercial proliferation. Spontaneously, retailing presents diverse adaptations to the urban frame: recovery of buildings of the districts of colonial origin, occupation of intercalary vacant grounds, spontaneous private renovation, the occupation of public places, swarming sub- and outer-urban spaces. The multiplicity of sites accompanies that of the architectures with a "Western-Asian" interbreeding of workshops and buildings. Beyond the presentation of this morphological diversity, we wonder about its springs : liberation of a for a long time restrained entrepreneurship, necessary economy of survival in a merciless urban area, an impact of strata sociocultural endogenous and exogenous in the service of new esthetics. This trade explosion raises problems of development: saturation of unsuitable public road networks, cohabitation of often fragile buildings, anarchy of flows. In this context, the regulations of town planning, little worried about the trade, are pushed aside, in peripheries where only main lines are respected, in the center where the prescriptions remain low. So, the retail trade participates strongly in the landscaped genesis and in the renewal of the previous frames, the movement analyzed by field observation in four countries: Vietnam, Laos, Cambodia, Thailand.

Les villes du Sud-Est asiatique sont en expansion continue depuis plusieurs décennies, les gradients variant selon leur taille, leur position et l'ouverture économique inégalement récente. La libéralisation marchande a entraîné une prolifération commerciale peu régulée. Spontanément, le commerce de détail présente des adaptations diverses au tissu urbain : récupération de bâtiments des quartiers d'origine coloniale, occupation de « dents creuses » du parcellaire, rénovation privée spontanée, occupation des espaces publics, essaimage sub-et péri-urbains. La multiplicité des sites accompagne celle des architectures avec un métissage « occidentalo-asiatique » des échoppes et des immeubles. Au delà de la présentation de cette diversité morphologique, on s'interroge sur ses ressorts : libération d'un entrepreneuriat longtemps bridé, nécessaire économie de survie dans un milieu urbain implacable, impact des strates socio-culturelles endogènes et exogènes au service de nouvelles esthétiques. Cette explosion marchande pose des problèmes d'aménagement : saturation de voiries inadaptées, cohabitation d'édifices souvent fragiles, anarchie des flux. Dans ce contexte, les règlements d'urbanisme, peu soucieux du commerce, se trouvent bousculés, en périphérie où seules les grandes lignes sont respectées, au centre où les prescriptions restent faibles. Ainsi, le commerce de détail participe vigoureusement à la genèse paysagère et au renouvellement des trames antérieures, mouvement analysé par l'observation de terrain dans quatre pays : Vietnam, Laos, Cambodge, Thaïlande.

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