Témoignage d'une cuisinière sénégalaise née dans les années 1950, veuve d'un employé des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer sur le travail de son mari et le quartier Berthe

Fiche du document

Date

26 mars 2008

Type de document
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
Archives sonores autour des femmes et des chantiers de La Seyne-sur-Mer

Organisation

MMSH

Licences

Contrat d'utilisation signé entre l'enquêteur et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion mis en oeuvre par l'association Histoire et patrimoine seynois (copie à la phonothèque). , Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation




Citer ce document

Katia Kovacic et al., « Témoignage d'une cuisinière sénégalaise née dans les années 1950, veuve d'un employé des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer sur le travail de son mari et le quartier Berthe », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.2c8zcd


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

L'informatrice de Casamance (Soucouta) au Sénégal est née en 1958. Elle est veuve d'un employé peintre qualifié des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Elle a élevé seule ses cinq enfants. Elle est cuisinière à la mairie de La Seyne-sur-Mer. Mariée au Sénégal, elle rejoint rapidement son mari à La Seyne-sur-Mer. Il fait un travail très pénible de peintre qualifié. Elle-même travaille au nettoyage sur les bateaux quelques mois. Jeune maman, elle doit arrêter. Son mari a 39 ans lorsqu'il meurt des suites de problèmes cardiaques. Avant son décès, il avait été placé en invalidité. L'origine de la maladie n'a pas été identifiée. Elle ne touche aucune pension après le décès de son mari. Elle se forme à la cuisine et considère qu'elle a la chance d'être embauchée par la mairie aux cantines municipales. Elle parle du malheur des femmes de La Seyne-sur-Mer depuis la fermeture des Chantiers navals. Beaucoup sont veuves, certaines sont divorcées, parfois les maris sont loin. Elle se sent sénégalaise et française. Ses enfants ont leurs racines en France. Ceux qui travaillent sont à Paris, il n'y a plus d'emploi à La Seyne-sur-Mer. La solidarité, les actions isolées - son assistante sociale aussi - l'ont aidée à s'en sortir. L'association "Gaspar" par exemple qui se trouve à Berthe apporte un soutien pour les enfants et les adultes. Elle appartient de plus à deux associations : "Femmes dans la cité" et une pour les femmes africaines. Elle évoque aussi l'importance de la religion à la cité, la mixité des croyances. Elle se souvient de J.P. Margier, prêtre ouvrier très apprécié et de son rôle sur les Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en