The dead are looking at us : Place and role of the apira ni farunga (‘‘ceremonial bowls'') in end-of-mourning ceremonies in Aorigi (Eastern Solomon islands)

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2007

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Sandra Revolon, « The dead are looking at us : Place and role of the apira ni farunga (‘‘ceremonial bowls'') in end-of-mourning ceremonies in Aorigi (Eastern Solomon islands) », Journal de la Société des Océanistes, ID : 10670/1.2cbdd4...


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Résumé En Fr

Every five to ten years, the two moieties of the island of Aorigi (Eastern Solomon Islands) organise end-ofmourning rites ( farunga). The carving of large ceremonial bowls ( apira ni farunga) is required to honour the dead in the final stage of the ceremonies, when these containers are filled with yam pudding and cooked pork. They are then placed in a big house built for the occasion. These bowls of food are a substitute for the dead and become the focus of a mortuary ritual lasting a day and a night. The wooden artefacts and their contents symbolically represent the dead, who temporarily return to join the living in a re-enactment of the ceremonial wake for the recently deceased. In the so-called end-ofmourning ceremony, the living take the opportunity to thank their dead for the land and wealth they have inherited. This paper explores the mechanisms that enable the ceremonial bowls apira ni farunga symbolically to represent dead people and allow their temporary reunion with the living.

Tous les cinq à dix ans, à l’initiative d’un « grand de la fête » (arafa ni farunga), chacune des deux moitiés de l’île d’Aorigi (Est des îles Salomon) organise successivement les différentes étapes des rites de clôture de deuil (farunga). Pour chaque personne décédée au cours des années précédentes, la cérémonie finale nécessite la fabrication de grands bols localement appelés apira ni farunga. Le jour dit, remplis de pudding d’igname et de quartiers de cochon, les apira sont placés dans une grande maison construite pour l’occasion. Le jour et la nuit suivants, tout se passe comme si la maison n’abritait pas des bols, mais les défunts eux-mêmes, et les gestes, les comportements et les rites observés durant les veillées funèbres sont fidèlement reproduits. Cet article explore les mécanismes qui permettent à ces bols de représenter symboliquement les défunts et qui rendent possible leur retour temporaire parmi les vivants, afin que ceux-ci puissent remercier leurs parents disparus pour la terre et les richesses dont ils ont hérité.

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