Inscriptions éphémères : les paysages historiques et ruines anticipées de J.M.W. Turner et Joseph Gandy

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1 octobre 2019

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Hélène Ibata, « Inscriptions éphémères : les paysages historiques et ruines anticipées de J.M.W. Turner et Joseph Gandy », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.2cff4b...


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Les enjeux artistiques de la ruine et du fragment architectural évoluent considérablement dans le paysage romantique. Jusqu’alors conçus comme motifs pittoresques engendrant la nostalgie ou parties d’un tout ordonné dont ils signalent la reconstruction possible, ils deviennent des éléments véritablement structurants de la composition. Ils mettent en scène non seulement une nouvelle fascination pour les ravages terrifiants du temps, mais aussi la tension artistique vers l’incommensurable et la possibilité d’une expression sans finalité. La présente étude se propose de se pencher sur cette évolution à travers les paysages historiques et fantaisies architecturales de J. M. W. Turner et Joseph Gandy, qui témoignent autant d’une conscience historique en crise que de nouvelles ambitions artistiques. Elle y voit notamment à l’oeuvre la déstructuration de l’espace classique, en même temps qu’une nouvelle fascination pour l’éphémère et la lutte dynamique entre la forme et l’informe, entre l’œuvre humaine, la matière et le temps.

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