Un département bleu... Azur, entre conservatisme et localisme

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2004

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Joseph Martinetti, « Un département bleu... Azur, entre conservatisme et localisme », Hérodote, ID : 10670/1.2esx8b


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Malgré un ancrage qui, pour des raisons à la fois historiques, économiques et sociologiques reste très majoritairement à droite, le département des Alpes-Maritimes est toujours, depuis la fin des années 1980, en quête de stabilité. En effet, l’effondrement à Nice du système Médecin, reposant tout au long du XXe siècle sur clientélisme, conservatisme, localisme et modernité conjugués, n’a pu encore laisser la place à une construction politique cohérente. L’intégration à la droite républicaine d’une frange notabilisée de militants du Front national, à la suite du premier d’entre eux, l’avocat Jacques Peyrat, élu maire de Nice en 1995, n’a pas permis la décrue de l’extrême droite qui semble même, au contraire, étendre son emprise sur les Haut et Moyen-Pays. Dans un département qui présente la contradiction d’être à la fois saturé et enclavé, où l’espace manque alors que l’attractivité migratoire ne faiblit pas, la réactivité environnementale et identitaire est particulièrement vive. Elle permet de structurer une opposition aux différents projets d’infrastructure, doublement de l’autoroute A 8, extension du port de Nice, tramway, au bénéfice d’une nouvelle gauche plutôt socialiste et verte qui, à l’issue de triangulaires, peut ainsi occuper les quelques créneaux territoriaux vacants.

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