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Guillaume Blache, « Active Labour Market Policies in Denmark : A Comparative Analysis of Post-Program Effects », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.2f72d1...
L'objectif de ce papier est d'estimer les effets du passage par les dispositifs d'activation sur les transitions entre chômage et emploi. A côté du taux de retour à l'emploi, il est important d'intégrer des variables qualitatives telles que le niveau de salaire, le type de contrat de travail et les épisodes d'emploi. L'analyse s'appuie sur des données danoises transversales incluant l'ensemble des personnes qui ont achevé leur participation à un programme d'activation fin 2002. A côté des caractéristiques individuelles, nous disposons d'informations annuelles jusqu'en 2004 par rapport au statut occupé sur le marché du travail. Afin de contrôler l'hétérogénéité inobservable, nous avons eu recours aux modèles à effets de traitement. Nos résultats mettent en évidence que les programmes pour l'emploi dans le secteur privé enregistrent les meilleures performances quant au retour et au maintien dans l'emploi. Il convient de préciser que, pour les participants à ce type de programmes, les opportunités d'emploi après la période d'activation dépendent fortement de la situation conjoncturelle. Par ailleurs, l'impact positif des programmes pour l'emploi dans le secteur privé est atténué par "les effets d'écrémage", dans la mesure où ils profitent davantage aux personnes possédant une plus grande expérience professionnelle. L'analyse montre que les programmes renforcés d'aide aux chômeurs et les programmes de formation hors de l'emploi ont des effets positifs plus faibles sur les transitions vers l'emploi, tandis que les programmes pour l'emploi dans le secteur public ont des effets négatifs. Les effets de long terme des programmes de formation hors de l'emploi sont les plus positifs sur les niveaux de salaire.