Corps et altérité: Giselle d’après Alicia Alonso (1943-1966)

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2017

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Ivan Jimenez, « Corps et altérité: Giselle d’après Alicia Alonso (1943-1966) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.2fe2cd...


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Para abordar « la problemática de la determinación nacional y cultural de la corporeidad » (Pouillaude et al., 2003), consideramos la trayectoria de la bailarina y coreógrafa cubana Alicia Alonso (n. 1920), centrándonos en dos momentos de su trabajo en torno al ballet Giselle (1841): sus inicios en el rol protagónico en 1943, que nos permiten apreciar las transferencias culturales de las que se nutre durante su formación en USA, y que en cierto sentido hacen contrapeso a la etiqueta « cubana » que suele ser asociada a su danza ; y luego – en la era de la revolución castrista y de la guerra fría – la presentación de Giselle que realiza el Ballet Nacional de Cuba en 1966 en el Teatro de los Campos Elíseos, que nos lleva a ver un desfase – una experiencia de la « alteridad » (Bernard, 2001) – entre las ideas preconcebidas de la crítica parisina, entonces impregnada de los imaginarios del folclor y del exotismo, y las formas gestuales de la tradición romántica que la compañía cubana deja ver

Afin d’approcher la problématique de la « détermination nationale et culturelle de la corporéité » (Pouillaude et al., 2003), nous revenons sur le parcours de la danseuse et chorégraphe cubaine Alicia Alonso (n. 1920), en considérant deux moments de son travail autour du ballet Giselle (1841) : ses débuts dans le rôle titre en 1943, qui attirent l’attention sur les transferts culturels dont elle se nourrit pendant sa période formative aux Etats-Unis, et qui viennent contrebalancer l’étiquette « cubaine » souvent accolée à sa danse ; puis – à l’ère de la révolution castriste et de la guerre froide –, la reprise de Giselle par le Ballet National de Cuba au Téâtre des ChampsElysées, en 1966, qui nous renseigne sur un décalage – une expérience de l’ « altérité » (Bernard, 2001) – entre les préconceptions de la critique parisienne, alors imprégnée des imaginaires du folklore ou de l’exotisme, et les formes gestuelles de la tradition romantique que la troupe cubaine donne à voir.

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