Substance use among residents: A way to cope with professional stress ? Consommation de substances psychoactives chez les internes : une stratégie de régulation du stress professionnel ? En Fr

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.1016/j.amp.2017.10.014

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Ornella Ouagazzal et al., « Consommation de substances psychoactives chez les internes : une stratégie de régulation du stress professionnel ? », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.1016/j.amp.2017.10.014


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The stressful situations lived by the healthcare professionals in particular the physician, are described in the literature. Few French studies focus on the professional stress of the residents who have a double status: student and physician. By this status, the residents are often badly identified by the patients and badly recognized by the healthcare professionals. During the Residency, they face many professional and personal stress factors. Many studies have shown that the combination of these factors resulted the psychoactive substance use (alcohol, tobacco and cannabis).

Les phénomènes de souffrance psychique chez les professionnels de santé font l’objet de nombreux travaux. Cependant, peu d’études françaises abordent cette question chez les internes dont le double statut, étudiant et médecin, les confronte à de nombreux facteurs de stress et événements professionnels particulièrement difficiles. Notre recherche porte sur l’étude (1) des situations les plus à risque de souffrance chez les internes et (2) les stratégies mise en œuvre pour y faire face. Pour cela nous avons rencontré 102 internes. Nous les avons interviewés dans le cadre d’un entretien clinique de recherche standardisé. Nous avons numérisé les entretiens et procédé à des analyses statistiques de contenu par le biais d’un logiciel (Iramuteq, méthode ALCESTE). Les résultats montrent, (a) que les situations les plus à risque de souffrance sont les situations rencontrées avec les patients, mais surtout les répercussions sur leur vie professionnelle et personnelle (33,6 % du corpus) et (b) que, parmi les stratégies pour y faire face, l’évocation du recours à une substance psychoactive apparaît clairement et est représentée dans une classe spécifique correspondant à 12,5 % du corpus. Nous discutons les résultats au regard des phénomènes de souffrances psychiques des soignants (burnout) et des implications en termes d’accompagnement des futurs médecins.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en