2011
Cairn
Claude Coquelle, « La vie, c'est fini », Gestalt, ID : 10670/1.2gms6j
Pour pouvoir réellement intégrer la confrontation à la finitude dans le travail thérapeutique, il faut adopter de celui-ci une vision tragique, en ne cédant pas aux tentations d’approches plus faciles, par exemple comiques ou romantiques. D’autre part, il importe de ne pas oublier que la finitude ne se réduit pas à la conscience de l’inéluctabilité de sa propre mort, mais comporte de nombreux autres aspects. Enfin, concernant la perspective de la mort, il s’avère très difficile d’en reconnaître pleinement le caractère insupportable et de résister aux multiples manières de l’édulcorer. Mais face à tout cela il importe de maintenir une capacité de prise de distance par l’ironie ou l’humour.