30 janvier 2023
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Mohamad Chraim, « Risque et incertitude pesant sur le développement du territoire et économique dans le printemps post-arabe (Réfugiés Syriens Au Liban) », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.2gtlrl
Le Liban, connait un flux de migration qui dépasse sa capacité d’accueil. En effet, ce pays asubi plusieurs migrations dès 1948 jusqu’à nos temps-là. Mais la migration la plus grave était celle liée à la crise syrienne, où le nombre des réfugiés syriens équivaut à peu près à 50% de la population libanaise sans tenir compte des migrants palestiniens. Le taux de migration a surtout augmenté après la crise syrienne depuis 2011, dont un pourcentage élevé d’entre eux sont illégales.Notre enquête menée par questionnaire (annexe 5) en 2017-2018 montre des détails sur lesréfugiés syriens débutant de sa carte d’identité, épouse, fils, filles, frères, soeurs, lieu delocalisation, service militaire, voyage, travail et profession, situation financière, dépensesapproximatives, état de sécurité, état judicaire. Nos résultats ont démontré que les perceptions des risques en général et les perceptions des risques de migration en particulier varient selon les différents classes et régions étudiées.On constate que les migrants en général affectent négativement tous les domaines de vie au Liban. En commençant par la sécurité, certains de ces réfugiés peuvent être à l’origine des cellules terroristes qui deviennent actives au moment où il y a un ordre opérationnel par leurs activateurs, c’est ce qu’on a vu entre 2014 et 2017 où il y a eu des batailles entre l’armée libanaise (LAF) et les groupes terroristes qui se trouvent dans des zones rouges dans le territoire libanais.En addition, ces migrants affectent négativement la santé, l’économie, l’infrastructure,l’environnement… leur compétence au niveau de la main d’œuvre est très favorisé du acertains facteurs qui sont mentionnés dans nos résultats surtout au niveau de la légalité de ces migrants.Sur un autre plan, le gouvernement libanais a augmenté les mesures de sécurité dans les zones rouges mentionnées afin de diminuer les risques provoqués par la présence de ces migrants. Il y a eu aussi un accord avec le régime syrien à travers la direction générale de sûreté générale (DGSG) pour assurer le retour en sécurité de ces migrants, et qui est défavorisé par les organisations non gouvernementales (NGO) qui s’occupent de ces réfugiés.