Risk the Projekt: Chantal Akerman and Her Documentaries Faire le film sans projet: Chantal Akerman et ses documentaires En Fr

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Hyein Lee, « Faire le film sans projet: Chantal Akerman et ses documentaires », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.2htb0z


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Résumé En Fr

Some subjects resist the very idea of the artwork. For various reasons, they lack the necessary distance to be treated as the object of art. As far as the Belgian filmmaker Chantal Akerman is concerned, it seems that her Jewishness and her mother Natalia belong to this category of subjects. Certainly, her Jewishness and her complex relationship with her mother are the topics that haunt whole of her films, yet they are not fully treated as the main subject until the 2000s. This article questions the device of documentary as the prerequisite condition for making the unthought-of, even unthinkable film. Starting from the refusal of the project as a characteristic trait of Akerman's documentaries, it will study the growing importance of editing process in the filmic writing of her documentaries, Down There (2006) and No Home Movie (2015).

Certains sujets résistent à l’idée même d’œuvre. Par leur brûlure, par leur intimité, pour diverses raisons, ils manquent de la distance requise pour constituer une l’œuvre d’art. En ce qui concerne la cinéaste belge Chantal Akerman, il semble que sa judéité et son rapport complexe à sa mère Natalia appartiennent à cette catégorie de sujets. Certes, ce sont les sujets qui hantent l’ensemble de ses films, mais il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont pas pris à bras-le-corps jusqu’aux années 2000. Cet article interroge le dispositif du documentaire d’Akerman comme la condition sine qua non pour faire un film impensé, voire impensable. Partant du refus du projet comme trait caractéristique du documentaire akermanien, on étudiera l’importance grandissante du montage dans l’écriture filmique de ses documentaires, Là-bas (2006) et No Home Movie (2015).

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