Les ratios financiers liés aux ressources humaines : Une application au secteur bancaire canadien

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2007

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Jean-Yves Le Louarn et al., « Les ratios financiers liés aux ressources humaines : Une application au secteur bancaire canadien », Gestion, ID : 10670/1.2htjwn


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La mesure réalise une percée dans les services des ressources humaines à la suite de pressions que ceux-ci subissent de leurs directions générales, qui recherchent l’efficience et l’efficacité. Cet article rend compte d’une étude effectuée au sein des grandes banques canadiennes, portant sur cinq ratios financiers RH compilés sur une période de 10 ans, soit la rémunération moyenne par personne, les revenus par personne, les bénéfices avant impôts par personne, les coûts de la main-d’œuvre en proportion des revenus et le rendement de l’investissement en capital humain. Le secteur bancaire présente un intérêt particulier car il emploie 249 000 personnes au Canada et 36 750 à l’étranger et il totalisait 12 milliards de dollars de bénéfices en 2005. Observer à travers des ratios la gestion du capital humain qui produit de tels résultats financiers nous paraît digne d’intérêt. L’étude donne des résultats fort surprenants : bien que les banques étudiées aient une réglementation identique, un accès aux mêmes marchés du travail et une politique macroéconomique semblable, leurs ratios financiers RH prennent des valeurs différentes, dans le temps et entre les banques. Cela nous amène à penser que, même si beaucoup de choses sont «égales d’ailleurs» dans le secteur des grandes banques canadiennes, celles-ci gèrent leur capital humain de manière assez différente, d’où l’intérêt pour les professionnels des ressources humaines de suivre l’évolution de ces ratios dans leur propre organisation.

Human Resources Ratios: Application to the Canadian Banking SectorsResults measurement is making a breakthrough in human resources departments under the pressure of upper management and its pursuit of greater effectiveness and efficiency. This article reports on a study conducted among major Canadian banks that looks at five HR financial ratios compiled over a period of 10 years, namely: average earnings per person, income per person, before-tax profit per person, labour costs in proportion to income and return on investment in human capital. The banking sector represents a particularly interesting case because it employs 249,000 people in Canada and 36,750 abroad, and generated total profits of 12 billion dollars in 2005. Using ratios to observe the human capital that has produced such impressive results thus appeared worthy of our attention. The study produced some surprising results: although the banks studied are governed by the same regulations, have access to the same labour markets and share similar macroeconomic policies, their HR financial ratios produce different values, both over time and among the banks. This leads us to believe that, despite all else being (almost) equal among major Canadian banks, these institutions differ significantly in how they manage their human capital, which explains the pertinence for human resources professionals of tracking these ratios within their own organization.

ResumenLa medición cobra cada vez mayor importancia en los servicios de recursos humanos debido a las presiones que la dirección general, en busca de eficacia y eficiencia, ejerce sobre ellos. Este artículo da cuenta de un estudio llevado a cabo en grandes empresas canadienses sobre cinco coeficientes financieros relativos a recursos humanos, en un período de 10 años, y que son: la remuneración promedia por persona, los ingresos por persona, los beneficios antes del impuesto por persona, el costo de la mano de obra comparado con los ingresos y el rendimiento de la inversión en capital humano. El sector bancario es particularmente interesante, ya que emplea a 249.000 personas en Canadá y a 36.750 en el extranjero y que sus beneficios alcanzaban 12 mil millones de dólares en 2005. Una gestión del capital humano que produce estos resultados financieros y los coeficientes correspondientes nos parece digna de interés. El estudio da resultados muy sorprendentes: aunque los bancos estudiados tienen una reglamentación idéntica, el acceso a los mismos mercados de trabajo y una política macroeconómica similar, sus coeficientes financieros en el renglón de los recursos humanos tienen valores diferentes, a lo largo del tiempo y entre un banco y otro. Esto nos lleva a pensar que, incluso si muchas cosas son “iguales” en el sector de los grandes bancos canadienses, éstos administran su capital humano de manera bastante distinta, de ahí el interés para los responsables de recursos humanos de seguir la evolución de estos coeficientes en su organización.

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