Le Bas-Delta du Sénégal : la recomposition d'un territoire à l'épreuve du développement durable (Exemple du Parc National du Diawling au sein de la Réserve de Biosphère Transfrontalière)

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Aude Nuscia Taïbi et al., « Le Bas-Delta du Sénégal : la recomposition d'un territoire à l'épreuve du développement durable (Exemple du Parc National du Diawling au sein de la Réserve de Biosphère Transfrontalière) », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.2hvtc0


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Le bas delta du fleuve Sénégal est soumis à de profondes dégradations environnementales et socio-économiques ces dernières décennies liées à la création des barrages de Diama et Manantali et de l’endiguement du fleuve Sénégal dans les années 1980, eux mêmes mis en place pour remédier aux impacts de la grave sécheresse des années précédentes.C’est dans ces contextes qu’ont été créés différentes structures de protection et restauration des espaces dégradés du bas delta, notamment le Parc National du Diawling en 1991 avec le statut d’aire protégée dont la vocation était également de favoriser le développement socio-économique des collectivités locales ayant traditionnellement des droits d’exploitation dans la zone.Après bientôt 20 ans, il ressort que la mise en place du PND a permis une réelle réhabilitation du Bas Delta peut être globalement qualifiée de réussite. Mais si le parc a permis la restauration des écosystèmes de cette portion du bas delta et des activités liées, il n’a pas pour autant résolu tous les problèmes. Les pressions exercées sur cet espace restreint n’ont cessé de s’accroître en raison de la forte attractivité nouvelle liée à cette régénération et à « l’abondance » du moment, générant de nouveaux risques de dégradation et d’usage.Depuis juin 2005, une nouvelle structure est venue se superposer puisque cet espace du bas delta du fleuve Sénégal a été reconnu comme Réserve de Biosphère Transfrontalière (RBT) par l’UNESCO, la deuxième du genre en Afrique. Elle regroupe cinq sites Ramsar et deux autres du patrimoine mondial (le PNOD et la ville de Saint-Louis).Si elle apporte une approche globale de l’espace du bas delta, l’hétérogénéité des pratiques de gestion des différentes structures ne risque-telle pas de remettre en cause les acquis du PND ? Encore peu dynamique, on peut se demander si elle permettra de pallier les insuffisances des parcs et si elle ne risque pas de remettre en question les acquis de ceux ci notamment en termes de conciliation des activités et de la préservation et de la gestion participative.

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