4 novembre 2014
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Álvaro Sevilla Buitrago, « La ciudad y el eclipse de la experiencia », Polis, ID : 10670/1.2i0q0v
La condition “liquide” de la ville contemporaine, au sein de laquelle nous assistons à l’éclipse de l’expérience individuelle et collective ainsi qu’à une perte des cadres de référence sociale, n’est rien d’autre que la dernière instance d’un processus historique de dépossession hégémonique des formes d’existences autonomes de la multitude, opérant à travers une révolution permanente de l’espace-temps social. Dans ce processus, l’organisation du territoire et la planification urbaine ont joué un rôle déterminant. Cet article analyse les motifs et les dimensions de cette dynamique dans une perspective théorique, identifiant son évolution historique à travers une série d’exemples et décrit la situation de conflit se présentant à une multitude postfordiste qui voudrait se réapproprier de manière autonome de l’espace-temps social et du territoire.