L’inégale insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur Culture en 2017

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2019

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Wided Merchaoui, « L’inégale insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur Culture en 2017 », Culture études, ID : 10670/1.2iv5pv


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Après l’obtention de leur diplôme de fin de cursus, un tiers des diplômés de l’enseignement supérieur Culture, qui regroupe une centaine d’établissements sous tutelle du ministère de la Culture, poursuit ses études et deux tiers entrent sur le marché du travail. Trois ans après, 87 % de ces entrants sur le marché sont en activité avec, cependant, des taux d’insertion et des conditions d’emploi variables selon la filière d’études.Les diplômés de l’architecture bénéficient d’une situation plus favorable que ceux des autres filières : 89 % sont en activité trois ans après l’obtention de leur diplôme, la plupart du temps en tant que salariés du secteur privé ou d’entreprises publiques (77 %) et occupent des emplois stables (80 % sont en cdi ou titulaires de la fonction publique). En termes de rémunération, les diplômés de l’architecture sont les plus nombreux à être présents dans les tranches supérieures des revenus des jeunes diplômés de la culture en emploi.À l’inverse, les diplômés des arts plastiques connaissent une insertion plus difficile. Seuls 34 % d’entre eux accèdent en moins de trois mois à un premier emploi en rapport avec le diplôme obtenu, et trois ans après l’obtention de leur diplôme, 79 % des entrants sur le marché du travail de cette filière exercent une activité dont la moitié d’entre eux en tant qu’indépendant. Leurs revenus se situent plus souvent dans les tranches inférieures de revenu.Cette diversité des conditions d’emploi implique des degrés de satisfaction variables. Quatre groupes se distinguent selon leur niveau de satisfaction. Un quart des diplômés en activité, les satisfaits, déclarent un niveau de satisfaction élevé. Le groupe des optimistes (30 %) ressemble beaucoup au premier à l’exception des conditions d’emploi. Bien qu’ils soient conscients de l’intérêt de leurs missions, les passionnés (25 %) présentent un niveau d’insatisfaction élevé. Enfin, le groupe des insatisfaits (19 %) cumule des sentiments négatifs en termes d’insertion et d’activité professionnelles.

Having graduated from their courses, one third of higher education arts graduates, from some hundred or so establishments under the aegis of the Ministry of Culture, opted to continue their education whilst the other two thirds entered the job market. Three years later, 87% of those who left higher education to seek employment were in work ; however, their employment rates and conditions of employment varied depending on their field of study.Architecture students fared better than graduates in other fields : 89% were in work three years after graduation, usually as salaried employees in the public or private sector (77%) and were in stable employment (80% were on permanent contracts or working for the civil service or public sector). Regarding pay, there is a higher proportion of architecture graduates in the upper income sectors of young arts graduates in employment.Conversely, visual arts graduates show much lower employment rates. Only 34% of them entered a first job related to their qualification within three months. Three years after graduating, 79% of those entering the job market in this sector were in employment and half of those were working on a freelance basis. Visual arts graduates feature more highly than graduates from other fields in the lower income sector.Such diverse employment conditions suggest variable levels of satisfaction. Graduates fall into four broad categories in this regard. A quarter of graduates in employment report high levels of satisfaction. The second group, formed of ‘optimistic’ individuals (30%), is very much like the first group, with the exception of their working conditions. Although they are aware of the value of their jobs, those in the ‘enthusiastic’ group (25%) show high levels of dissatisfaction. Finally, those in the ‘dissatisfied’ group (19%) expressed negative feelings in terms of integration and professional activities.

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