Behind abortion, the social frameworks of women's autonomy. Maternity refusal, sexualities and lives of women under control. Comparison France - Quebec. Derrière l’avortement, les cadres sociaux de l’autonomie des femmes. Refus de maternité, sexualités et vies des femmes sous contrôle. Une comparaison France - Québec En Fr

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4 octobre 2016

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Marie Mathieu, « Derrière l’avortement, les cadres sociaux de l’autonomie des femmes. Refus de maternité, sexualités et vies des femmes sous contrôle. Une comparaison France - Québec », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.2jhnvu


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Résumé En Fr

Based on a sociological survey about women having aborted in the last ten years in France and Quebec, this research reveals contraceptive norm in these two societies, specially the strong opposition made by all women – even those who aborted several times – between “good” birth control practices: contraception and “bad” one: abortion. Although abortion is a structural data of women’s reproductive trajectories, a practice today without risk to their health and an ordinary act when defeated moral burden associated with it, termination of pregnancy continues to be subject to a set of social representations still stigmatizing. Also, analysis of women's experiences accounts for all elements that color the experience of one or more abortions. If the decision to abort is obvious to all women, when they are involved in competing activities (education, career or breeding and feeding of an infant), it can become more difficult when corresponds to the refusal of their partner to invest a parental project they carry alone. Finally, put into perspective the terms of the support outlined by women in Paris and Montreal , reveals the many obstacles that can make this a more complicated or painful episode, showing reluctance in these two societies to think this practice as an ordinary act of birth planning falling mainly in the health field.

Derrière l’avortement, les cadres sociaux de l’autonomie des femmes. Refus de maternité, sexualités et vies des femmes sous contrôle. Une comparaison France - Québec.Résumé : À partir d’une enquête qualitative menée auprès de femmes ayant avorté dans les dix dernières années en France et au Québec, cette recherche met en évidence la norme contraceptive dans ces deux sociétés et révèle l’opposition forte faite par l’ensemble des femmes – et même celles qui avortent plusieurs fois – entre les « bonnes » pratiques en matière de contrôle des naissances : la contraception, et la « mauvaise » pratique : l’avortement. Bien qu’il est une donnée structurelle des trajectoires reproductives des femmes, une pratique aujourd’hui sans risque pour leur santé et un acte ordinaire lorsque défait de la charge morale qui lui est associé, l’IVG continue d’être l’objet d’un ensemble de représentations sociales encore stigmatisantes. Aussi, l’analyse des expériences des femmes rend compte de l’ensemble des éléments qui teintent le vécu d’une ou de plusieurs interruptions de grossesse. Si la décision d’avorter est une évidence pour l’ensemble des femmes, lorsqu’elles sont impliquées dans des activités concurrentes (études, carrière ou élevage et allaitement d’un enfant en bas âge), elle peut devenir plus difficile lorsqu’elle correspond au refus de leur partenaire d’investir un projet parental qu’elles portent seules. Enfin, la mise en perspective des modalités de la prise en charge énoncée par les femmes à Paris et à Montréal, révèle les nombreux obstacles qui peuvent rendre cet épisode plus compliqué voire douloureux, témoignant des réticences dans ces deux sociétés à penser cette pratique comme un acte ordinaire de planification des naissances relevant principalement du champ de la santé.

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