2022
Mrabet Emna, « Filmer au Moyen Orient, villes et empreintes de guerre », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.2kce0d
Des films de Randa Chahal-Sebbag aux récents témoignages des habitants de Homs exploités par Oussama Mohamed dans Eau Argentée (2014), en passant par l’état des lieux dressé par Joanna Hajithomas et Khalil Joreige, (Je veux voir, 2008) sur l’ampleur des dégâts causés par la dernière guerre du Liban, nous nous proposons d’observer, dans la présente communication, la manière dont ces cinéastes libanais et syriens, s’emparent du médium filmique pour refléter une réalité de la guerre tangible, cruelle et éminemment douloureuse. Quelles sont les stratégies employées par ces réalisateurs pour orienter notre regard sur l’indicible, sur ce hors champ de notre histoire occidentale, cette chronique d’une disparition ignorée mais bien en cours.