Le roi « âgé » et le règlement de sa succession : des temps carolingiens au triomphe de la primogéniture

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2022

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Philippe Depreux, « Le roi « âgé » et le règlement de sa succession : des temps carolingiens au triomphe de la primogéniture », Médiévales, ID : 10670/1.2kmupr


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Il n’était pas rare que les souverains carolingiens atteignent la cinquantaine, ce qui relativise la notion de vieillesse. Les chroniqueurs du haut Moyen Âge se montrent peu sensibles à l’âge avancé de certains rois, ce qui laisse supposer que la vieillesse n’est pas un motif généralement retenu pour régler une succession. Le cas de Charlemagne, qui désigne son héritier très tard, et celui de Louis le Pieux, qui – par crainte de la mort – désigne son successeur très tôt, sont exceptionnels. La description, erronée, de Charlemagne mort en septuagénaire s’explique par le fait qu’il fut couronné empereur à un âge auquel, depuis de générations, les rois étaient généralement déjà passés de vie à trépas.

‪Not rarely did Carolingian sovereigns live until the age of fifty years old, a fact which relativises the notion of oldness. Medieval chroniclers were not especially interested in the great age of some kings. For that reason, we can suppose that age was generally not a motivation for regulating the succession. Charlemagne’s case, who designated his heir very late, and that of Louis the Pious, who designed his heir quite early because his fear of death, are both exceptional. The explanation for the false information according to which Charlemagne was seventy as he died is probably that he was crowned as an emperor in an age when kings in the past generations already died.‪

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