La Jérusalem d’en bas. Lectures franciscaines de la Cité de Dieu

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2021

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Laure Solignac, « La Jérusalem d’en bas. Lectures franciscaines de la Cité de Dieu », Les Études philosophiques, ID : 10670/1.2lodu8


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Contre toute attente, si l’on adopte la perspective d’un « augustinisme politique », les concepts de « cité céleste » et de « cité terrestre » ne font justement l’objet d’aucune interprétation politique dans les milieux intellectuels franciscains du xiiie siècle. Jérusalem et Babylone représentent d’abord des manières d’être et de vivre ensemble, et font donc l’objet d’une lecture spirituelle. Les frères mineurs n’en ont pas moins essayé d’esquisser, à l’écart des deux cités mystiques, un espace intermédiaire, cité des hommes, qui pouvait prendre la forme d’une république chrétienne universelle (Roger Bacon), d’une théocratie juridique dont le pape est le sommet terrestre (Bonaventure), ou plus radicalement d’une anticipation de la Jérusalem céleste. Cette dernière voie est celle du joachimisme, dont Bonaventure a tenté de présenter une version orthodoxe à travers l’image de la Jérusalem d’en bas.

Contro ogni attesa, se si adotta la prospettiva di un “agostinismo politico”, i concetti di “città celeste” e di “città terrena” non sono oggetto di alcuna interpretazione politica all’interno degli ambienti intellettuali francescani del XIII secolo. Gerusalemme e Babilonia rappresentano innanzitutto dei modi di essere e di vivere insieme, e sono quindi oggetto di una lettura spirituale. Nondimeno, i frati minori hanno cercato di abbozzare, oltre alle due città mistiche, uno spazio intermedio, una città degli uomini, che poteva prendere la forma di una repubblica cristiana universale (Roger Bacon), di una teocrazia giuridica di cui il papa era il vertice terreno (Bonaventura), o più radicalmente di una anticipazione della Gerusalemme celeste. Quest’ultima via è quella del gioachimismo, di cui Bonaventura ha tentato di presentare una versione ortodossa attraverso l’immagine della Gerusalemme di quaggiù.

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