Les solidarités familiales : bon ou mauvais objet sociologique?

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2003

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Résumé Fr

A mi-chemin entre le discours politique et les catégories scientifiques, la notion de solidarité familiale a émergé en France dans les années quatre-vingt. Les ratés de l'Etat social, son impuissance à enrayer la montée de nouvelles formes de pauvreté et à assurer la cohésion sociale ont conduit la politique à porter une attention croissante aux formes de soutien que la famille et la parenté peuvent apporter à leurs membres, en complément voire en substitut d'une solidarité publique insuffisante ou défaillante.Cette émergence de la thématique des solidarités familiales dans le discours politique a été concomitante d'un intérêt croissant des sciences sociales et humaines pour la densité des aides, échanges, soutiens au sein de la parenté, au-delà du groupe domestique habitant sous un même toit.Le bureau de la recherche de la CNAF, a souhaité, au moyen d'un séminaire organisé par Danièle Debordeaux en 1998-1999, interroger quelques-uns des chercheurs participant à ce regain d'intérêt sur la façon dont les disciplines scientifiques les plus impliquées dans ce mouvement abordent et formalisent les solidarités familiales ou plutôt, pour éviter les utilisations ambiguës de ce terme aux confins du politique et du scientifique, les caractéristiques et les fondements des pratiques d'entraide et de transmission au sein de la parenté.Un des apports majeurs de ce travail collectif est de proposer des pistes permettant de sortir des impasses des débats actuels - trop souvent idéologiques - sur les évolutions de "la" famille, qui tentent à s'appuyer exclusivement sur l'analyse des formes familiales réduites au seul ménage ou couple. (Résumé de l'ouvrage)

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