Our female comrades: Being an International Volunteer in Spain as Woman, a Combat against its Own ? The Case of French Women Nos camarades femmes: S'engager comme volontaire internationale en Espagne, un combat contre les siens ? L'exemple des Françaises En Fr

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10 mai 2022

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Édouard Sill, « Nos camarades femmes: S'engager comme volontaire internationale en Espagne, un combat contre les siens ? L'exemple des Françaises », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/books.pur.162740


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Résumé Fr

Il ne saurait être question d’entreprendre ici un panorama exhaustif de la présence nombreuse et hétérogène des Françaises parmi les volontaires internationaux venus en Espagne durant la guerre civile. Pourtant, alors que les Français ont été le groupe étranger le plus important dans l’espace gouvernemental espagnol et qu’une centaine de Françaises ont été formellement identifiées parmi eux, le sujet n’a pas encore été véritablement instruit. Incontestablement, le périmètre de ce groupe présente un certain nombre de difficultés. Ainsi, la nationalité est, dans le cas des Françaises, une valeur très relative : près d’un tiers des volontaires dites françaises en 1937 ont acquis très récemment cette nationalité. Il s’agit d’étrangères ayant épousé un Français, ou de femmes nées en France de parents étrangers. Si les Espagnoles dominent parmi ces dernières, on y retrouve cependant des représentantes de l’ensemble des exils antifascistes ayant trouvé refuge en France durant les années 1930, les immigrations plus anciennes ayant bénéficié d’une naturalisation lors de la loi d’août 1927. La période observée affecte elle aussi la circonférence du groupe. Nombreuses furent les volontaires devenues françaises par une union contractée en Espagne durant la guerre civile. De plus, pour quelques militantes communistes venues ou envoyées en Espagne, le plus souvent fonctionnaires du Parti, le mariage blanc avec un Français avait été une procédure commune, gérée par le Parti, destinée à les protéger ou à faciliter leurs activités. Enfin, ces Françaises ne vinrent pas seulement de l’autre versant des Pyrénées mais aussi de l’autre rive de la Méditerranée.

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