Penser l’écologie politique

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2016

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[VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 16 no. 1 (2016)

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Fabrice Flipo, « Penser l’écologie politique », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.2pqt45


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Cet article entend faire le point sur ce qu’il en est de « l’écologie politique », dans le cadre de la philosophie politique classique. Les deux manières les plus courantes de penser le problème que sont l’éthique environnementale et la philosophie de la technique sont importantes, mais elles ne sont aussi que la partie la plus visible de l’enjeu et des manières dont les philosophes ont pu s’y atteler, c’est ce qui apparaît clairement quand on examine de façon plus générale la réception de l’écologie politique en tant qu’idéologie au sein des deux grands courants de philosophie politique qui ont dominé le dernier siècle, le libéralisme et sa critique. Ce qu’indique cette perspective est que c’est la modernité, présumée porteuse de l’universalisme, qui se trouve mise en cause, au motif de ses particularismes. Les difficultés matérielles que rencontre la généralisation de ce mode de vie en sont un révélateur parmi d’autres, qui n’a peut-être que la particularité de devenir de plus en plus visible. Nous sommes conduits à la conclusion selon laquelle la question des « modes de production et de consommation », dans la terminologie de l’ONU, s’enracine dans des questions qui relèvent proprement de l’anthropologie philosophique.

This paper intends to review on what the situation is regarding “political ecology”, in the framework of classical political philosophy. The most common manners to think the problem, environmental ethics and philosophy of the technique, are important but are also only the most visible part of the stake and of the way philosophers were able to get down to it ; this is what appears clearly when we examine in a more general way the reception of political ecology as an ideology within the two big currents of political philosophy which dominated the last century, the liberalism and his criticism. This perspective indicates that it is modernity, presumed to be the carrier of universalism, who is questioned, as being embedded in particularism. Material difficulties encountered by tentatives of generalization of this lifestyle are only an indicator among others, which has maybe only the peculiarity of being more visible than others. We are led to the conclusion according to which the question of the "modes of production and consumption", in the terminology of the UNO, takes root in questions which are clearly a matter of philosophic anthropology.

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