Variabilité des productions lithiques du Second Mésolithique du Sud-Ouest, entre Narbonnais et Aveyron

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27 octobre 2022

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Elsa Defranould et al., « Variabilité des productions lithiques du Second Mésolithique du Sud-Ouest, entre Narbonnais et Aveyron », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.2r6r8c


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Entre le milieu des VIIe et VIe millénaires BCE, durant le Second Mésolithique, le sud de la France peut se scinder en deux ensembles principaux, sur la base des productions lithiques taillées. À l’est, dans l’aire méditerranénne mais aussi jusqu’aux Alpes du Nord, le Castelnovien, défini pour la première fois par Max Escalon de Fonton à partir de gisements provençaux, se caractérise par la production de lames régulières par pression ou percussion indirecte, dont sont ensuite issus différents types d’armatures trapézoïdales, souvent asymétriques . À l’ouest, des plaines du Roussillon jusqu’aux côtes atlantiques, l’absence de débitage laminaire et l’existence d’un type d’armatures originales, les pointes à retouches amincissantes, dîtes pointes de Gazel ou pointes bâtardes témoigne de l’existence d’une autre sphère culturelle. Un temps dénommé « groupe de Cuzoul Gazel », appelation aujourd’hui abandonnée faute de cohérence interne, ce Second Mésolithique occitan et aquitain reste à redéfinir précisément.Cette zone est aujourd’hui en plein renouvellement documentaire, avec les fouilles en cours de plusieurs gisements (Roquemissou, le Cuzoul de Gramat, les Jonquilles, la Borie-del-Rey). À la lumière de ces nouvelles données, notre communication s’interrogera plus spécifiquement sur les zones tampons entre ces deux espaces, entre le Castelnovien et ce ou ces Seconds Mésolithiques occitan et aquitain. À partir des assemblages lithiques de Roquemissou (Montrozier, Aveyron) et de plusieurs séries de surface du Narbonnais (Aude), récemment révisées, nous chercherons à interroger les possibles interférences culturelles entre les différentes entités, sur la base de la restitution des différentes chaînes opératoires en présence. Il s’agira ainsi de questionner à la fois la définition même des technocomplexes en présence et leur potentielle porosité, de même que les choix techniques mis en œuvre et de leur adéquation avec les ressources disponibles.

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