La marginalité du Turkestan colonial russe est-elle une fatalité ou l’Asie centrale postsoviétique entrera-t-elle dans le champ des Post-Studies ?

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26 mai 2010

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Svetlana Gorshenina, « La marginalité du Turkestan colonial russe est-elle une fatalité ou l’Asie centrale postsoviétique entrera-t-elle dans le champ des Post-Studies ? », Cahiers d’Asie centrale, ID : 10670/1.2rjuob


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Consacrée au statut épistémologique du Turkestan russe, cette étude remet en question les arguments encore invoqués contre l’application des méthodes de l’analyse post-coloniale à l’histoire du Turkestan russe colonial, ainsi que l’approche qui fait de cette aire culturelle une exception. Ces derniers outils méthodologiques ne reflètent en effet que la géographie symbolique de l’époque de la guerre froide, les conditions de la production des connaissances et les langages scientifiques hérités de l’histoire russe. En revisitant donc l’évolution des discours scientifiques et politiques sur l’Asie centrale, l’auteur propose d’aborder le Turkestan russe dans l’esprit des études post-coloniales contemporaines, tout en soulignant l’actuel élargissement du cercle des questions abordables et des sources d’analyse.

This article is devoted to the epistemological status of Russian Turkestan with respect to knowledge production in disciplinary and area-studies. The author critically reviews historiographical arguments against applying post-colonial theoretical frameworks to studies on Russian Turkestan, and explains how this “exceptionalist” perspective arose from the symbolic geography of the Cold War, the paradigmatic constraints of knowledge production, and the languages of analysis of Russian history. By revisiting the history of scholarly and political discourse on Russian Central Asia, and considering a growth of reflexivity on boundaries and limitations of contemporary post-colonial studies, the author suggests that there is a possibility to redefine the history of Russian Turkestan while staying true to post-colonial studies.

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