Un militant, secrétaire du syndicat CGTU des taxis et membre du parti communiste, expose la vie politique et syndicale à Marseille à partir de 1930

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Christine Laurent et al., « Un militant, secrétaire du syndicat CGTU des taxis et membre du parti communiste, expose la vie politique et syndicale à Marseille à partir de 1930 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.2rnor4


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L’informateur, né en 1908, est militant ouvrier, secrétaire du syndicat CGTU des taxis et membre du parti communiste. Il tient un discours militant, axé sur la vie politique et syndicale à Marseille et dénonce le clientélisme qui règne à son époque. D’abord ouvrier métallurgiste, il est licencié pour ses activités syndicales et ne retrouve pas de travail car fiché dans le "carnet B". Il devient alors artisan-taxi comme l’était son père. Il décrit la corruption dans le milieu des taxis et l’action bénéfique du syndicat CGTU, œuvrant en faveur de la propreté dans les transports à Marseille. Dans le milieu hospitalier, il dénonce aussi la corruption en particulier à l’Hôtel-Dieu. Au début de l’entretien, il revient sur l’attentat contre Paul Marcel en 1932 après une réunion syndicale qui justement avait lieu à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu. Il n’assiste pas directement aux faits mais s’y rend pour visiter les blessés. Il accuse les membres du parti socialiste et écarte les soupçons pesant sur Simon Sabiani entouré de ses hommes de main. En 1945, il mentionne la visite de M. Ghiglione, président de la Foire de Marseille qui a été reconstruite grâce à l’intervention de François Billoux et de Paul Marcel. Il raconte alors son engagement dans le parti communiste alors dirigé à Marseille par Adrien Mouton et revient sur la formation du groupe "Barbé-Ceylor" qu’il considère comme déviant. Il développe enfin sur le mouvement des ligues fascistes à Marseille, en s’aidant des notes prises lors d’une conférence à laquelle il a assisté et dénonçant le fascisme. Le 6 février 1934 à Marseille, il participe avec la CGTU à une contre-manifestation contre les sabianistes, où les militants se font attaquer à la fois par les bandes fascistes mais aussi par la police. Il aide alors à la libération du frère du militant Charles Nédélec.

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