2020
Cairn
Lydia Vázquez, « Marie-Jeanne Roland : une âme forte au milieu des Pygmées », Littérature, ID : 10670/1.2s7bq7
Marie-Jeanne Roland est guillotinée le 8 novembre 1793. « Femme forte » du gouvernement Roland dirigé par son mari, elle écrit en prison des Mémoires particuliers et des Notices historiques, en attendant « l’honneur d’aller à l’échafaud ». Témoignage unique d’une femme qui écrit sous le signe de la vérité, se sachant condamnée. Témoignage forgé sous le signe du paradoxe car, tout en se déclarant innocente face aux accusations de ses bourreaux, car elle « n’est qu’une femme », elle s’affirme supérieure à ces « êtres pusillanimes », ces « hommes qui n’en méritent pas le nom » et qui dirigent la destinée des Français en cette période de terreur.