Les faunes de mammifères du Pliocène et du Pléistocène de Casablanca

Fiche du document

Date

25 mai 2009

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Denis Geraads et al., « Les faunes de mammifères du Pliocène et du Pléistocène de Casablanca », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.2t6o7r


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Grottes et fissures dans les dépôts littoraux de Casablanca sont riches en remplissages fossilifères. Longtemps attribués au seul Quaternaire, ils remontent en fait au Mio~P1iocènce. Les principaux jalons sont : 1) Lissasfa, proche de 1a limite Moi-Pliocène pauvre en grande faune, mais riche en rongeurs témoignant d'échanges avec l'Europe. 2) Ahl al Oughlam. Ce sîte du Pliocène terminal est le plus riche du Maghreb; il n'a livré aucun reste humain, mais une centaine d'espèces de Vertébrés : amphibiens, reptiles, 24 oiseaux, et près de 60 mammifères (dont 23 carnivores, principaux accumulateurs d'ossements, mais seulement 6 rongeurs). L'absence d'Equus repousse le gisement au-delà de 2.3 Ma, mais carnivores et ongulés indiquent un âge à peine supérieur. Les rongeurs sont bien distincts de ceux d'Afrique orientale, à l'inverse des ongulés dont les similitudes démontrent l'absence de barrière saharienne continue et permanente à cette époque. La rareté des primates, l'abondance des antilopes de milieux ouverts, la présence de taxons froids, la faible diversité taxonlomique dans plusieurs groupes, suggèrent un milieu à dominante steppique. 3) Carrières Thomas ~ Oulad Hamida. Leur succession stratigraphique complexe renferme plusieurs niveaux archéologiques fossilifères. Le plus ancien a plus de 1 Ma, les plus riches ont autour de 500 000 ans. Leurs assemblages fauniques témoignent d'un milieu très ouvert. 4) Au Pléistocène supérieur, la baisse de diversité des rongeurs et la prédominance écrasante des gazelles reflêtent une nouvelle dégradation du climat. La protectionde ces sites est difficile, du fait de leur localisalion dans une zone en cours d'urbanisation intense. Certains semblent provisoirement sauvegardés, mais Lissasfa est remblayé, et Ahl Al Oughlam est en voie de disparition.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en