Gestuelle, dessins et paroles d'enfants : activateurs d'une trame associative familiale

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2006

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Christiane Joubert et al., « Gestuelle, dessins et paroles d'enfants : activateurs d'une trame associative familiale », Le Divan familial, ID : 10670/1.2uf2er


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Les auteurs ont tenté de montrer comment les dessins viennent dans un premier temps figurer la paradoxalité familiale. Ceux-ci circulent à ce moment-là dans les séances comme des objets bruts. À partir de la sidération et de la confusion dans lesquelles ont été pris les thérapeutes à ce moment-là, sont venus se tisser des fantasmes au sein du groupe thérapeutique, dont certains dessins ont été à un moment donné au centre, passant par là-même de leur statut d’objets bruts à celui d’objets de relation. Les dessins d’enfants ont permis de nourrir le lien transféro-contre-transférentiel et inter-transférentiel et d’amener la famille à accéder à une capacité à fantasmer autour des traces sans mémoire, constituant ainsi une enveloppe généalogique et une contenance familiale.

How children’s movements, drawings, and words activate the associative family weaveThe authors tried to show how drawings give, at first, a picture of family paradoxicalities. Then they go around during the sessions as raw objects. From the staggered and confused states the therapists are in, fantasies within therapeutic groups were woven, in which some drawings were central at a given time, going therefore from a status of raw objects to a status of objects of relation. Children’s drawings allowed to feed the transference-counter-transference and inter-transference link, and make the family able to conceive fantasies around traces without memory, constituting thus a genealogical envelope wrapping as well as a family containment.

ResumenLos autores tratan de indicar cómo los dibujos pueden dar, inicialmente, una imagen de la paradoxalidad familiar. En este tiempo, circulan en las terapias como objectos non elaborados. A partir de la sideración y de la confusión en la que los terapeutas fueron aprisionados, se tejieron fantasías en el grupo terapéutico, en las cuales algunos de los dibujos fueron el centro. Así fue como pasaron de un estatuto de objectos inelaborados a objectos relacionales. Los dibujos de los niños permitieron alimentar el vínculo transfero-contratransferencial e intertransferencial y conducir a la familia a acceptar de fantasear alrededor de las huellas sin memoria, lo cual ayudó a constituir una envoltura genealógica y un continente familiar.

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