Projet CHIROLUM. Comment limiter les impacts écologiques de l’éclairage artificiel nocturne le long des ILTe ? Caractérisation de l’influence des paramètres lumineux des lampes sur les mouvements des chiroptères

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Kévin Barré et al., « Projet CHIROLUM. Comment limiter les impacts écologiques de l’éclairage artificiel nocturne le long des ILTe ? Caractérisation de l’influence des paramètres lumineux des lampes sur les mouvements des chiroptères », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.2uj0ku


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Ce rapport expose les résultats du projet Chirolum ayant pour objectif d'identifier des pistes de réduction des impacts écologiques de l'éclairage artificiel le long des infrastructures de transport. En prenant l'exemple de sites d'études le long de lisières forestières aux Pays-Bas et le long du Canal du Midi à Toulouse, les résultats montrent que la lumière perturbe fortement l'usage de ces continuités écologiques et infrastructures de transport par les chauves-souris, engendrant des modifications dans le comportement de vol et potentiellement des coûts énergétiques supplémentaires, ainsi qu'une diminution de la connectivité fonctionnelle pour ces espèces potentiellement préjudiciables à l'état de santé de leurs populations. Le projet met en évidence que le meilleur levier d'action reste d'éteindre tant que possible les sources de lumière les moins utiles, en montrant notamment que des impacts forts persistent même en changeant la couleur d'éclairage vers du rouge contenant peu de lumière bleue et d'ultraviolets et en diminuant l'intensité. Cependant le projet révèle aussi que les perturbations ne semblent pas s'étaler à plus de quelques dizaines de mètres des sources lumineuses, et que la direction de l'éclairage constitue un paramètre clé sur lequel il est possible d'agir afin de réduire les impacts, en évitant notamment de diriger les éclairages vers les corridors écologiques. Enfin le projet révèle aussi que les perturbations comportementales et fonctionnelles observées au sein de la ville de Toulouse sont le fruit d'un manque de gestion du parc d'éclairage vers des schémas d'extinction ou de réduction, exacerbé par un manque de communication entre services institutionnels susceptibles d'intervenir dans les politiques de prise en compte des enjeux biodiversité en lien avec l'éclairage artificiel.

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