« Consortia blanda (Laud. Dei, 1.363 ; Romul. 8.5). L’utilisation du préverbe com- pour dire le mariage chez Dracontius »

Fiche du document

Date

2021

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Annick Stoehr-Monjou, « « Consortia blanda (Laud. Dei, 1.363 ; Romul. 8.5). L’utilisation du préverbe com- pour dire le mariage chez Dracontius » », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.2vfjwi


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Dracontius wrote two epithalamia, but it would be almost true to say that he showed more interest in marriage in the rest of his work, both Christian and profane, although he lays stress on its destruction by adultery. Yet he created a somewhat sophisticated iunctura, consortia blanda, which had a double color, legal and erotic, and expresses on the contrary “the charm of a shared life”. This iunctura is used twice: in a Christian poem, in order to explain why God gave man a companion (Laud. Dei, 1.363) and in the prooemium of De raptu Helenae (Romul., 8.5), to denounce Paris, the destroyer of marriage. In this article I study the significance of these two key passages which reveal that the Laudes Dei, especially Book 1, and De raptu Helenae form a diptych on marriage. And from this, a positive view of marriage appears by means of words using the prefix com-. They shed light on the fundamental unity of Dracontius’ work and of his Weltanschauung.

Dracontius a écrit deux épithalames mais on pourrait presque dire qu’il s’intéresse davantage au mariage dans le reste de son œuvre, chrétienne et profane, bien qu’il mette l’accent sur sa destruction par l’adultère. Or il crée une iunctura assez recherchée, consortia blanda, qui a un double color, juridique et érotique, et exprime au contraire “les charmes de la vie commune”. Il l’emploie deux fois : dans une pièce chrétienne, pour expliquer pourquoi Dieu donne une compagne à l’homme (Laud. Dei, 1.363) et dans le prooemium du Rapt d’Hélène (Romul., 8.5) pour dénoncer Pâris, destructeur du mariage. Dans cet article j’étudie la signification de ces deux passages clé qui montrent que les Louanges de Dieu, notamment le livre 1, et le Rapt d’Hélène forment un diptyque sur le mariage. À partir de là, se dégage une vision positive du mariage à travers les mots composés du préverbe com-. Ils illustrent la profonde unité de l’œuvre de Dracontius et de sa Weltanschauung.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en