Communauté, ipséité et vérité de la narration : à partir de la Phénoménologie Matérielle de Michel Henry

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23 juin 2014

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Résumé Fr

De même que Paul Ricœur, le philosophe et romancier français Michel Henry s’intéresse à la question de l’ipséité. Pourtant, si Ricœur emploie le terme d’ipséité pour rendre compte de la dimension narrative de l’identité, Michel Henry, en définissant le définissant, déplace la connaissance de soi du registre des symboles et de leur interprétation vers celui de l’affectivité, des émotions et de leur expression corporelle, en tant qu’ils nous situent d’emblée dans une communauté vivante. C’est cette part « invisible » et « inconsciente » que nous trouvons à l’œuvre dans les rapports cliniques, notamment en psychanalyse, où la teneur affective des relations est plus importante que le travail herméneutique. L’approche henryenne signale l’insuffisance de la tâche sans fin de recollection et d’interprétation des histoires qui composent une vie. Elle insiste plutôt sur l’immédiation des pouvoirs qui rendent possibles la mémoire et de la représentation et qui sont indispensables au récit. Notre être singulier nous est donné d’emblée dans l’auto-affection essentielle d’un Fonds de la vie réunissant à la fois aisthesis et pathos. C’est là, aussi, que se situe le savoir où nos histoires peuvent prendre force, sens et vérité.

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