Le deuil : trop ou trop peu d’appartenance(s) ? : Perspective de l’approche narrative

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2015

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Charlotte Crettenand et al., « Le deuil : trop ou trop peu d’appartenance(s) ? : Perspective de l’approche narrative », Thérapie Familiale, ID : 10670/1.2vsgt1


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La manière officielle d’envisager le processus de deuil est contenue dans des phrases telles que : « il faut l’oublier », « tourner la page », « aller de l’avant », « dire au revoir »... Ces énoncés suggèrent que ce qui fait souffrir dans le deuil, c’est le trop d’appartenances, la difficulté à se détacher, à se libérer de ces liens qui nous font souffrir. La « psychologie populaire » nous apprend au contraire que beaucoup de gens font leur deuil en investissant une relation très forte avec la personne décédée. Ce qui les aide, c’est justement le maintien de l’appartenance et non pas sa dissolution. L’approche narrative envisage le processus de deuil comme une occasion de dire « bonjour à nouveau » plutôt qu’une obligation de dire « au revoir ».

Bereavement: Too Much, or Too Little, Sense of Belonging ?« You must forget him/her », « turn the page », « move forward », « say goodbye to »,... : these sayings all epitomize prevalent discourses on mourning. They suggest that what makes grief painful is the fact that one belongs too much, cannot grow away from lost ones and untie oneself from distressing bonds. Yet Folk Psychology shows that many people mourn by engaging wholeheartedly in their relationship with the lost one. It is precisely the maintaining of this relationship which proves helpful, rather than the disintegration of such bond. Narrative Therapy considers the process of grief as an opportunity to say « hello again » rather than a requirement to say « goodbye ».

La manera oficial de afrontar el duelo incluye frases tales como « hay que olvidar », « pasar página », « ir hacia delante » o « decir adios ». Estos enunciados sugieren que lo que hace sufrir en el duelo es el exceso de pertenencia, la dificultad para deshacerse, liberarse de estos vínculos que nos hacen sufrir. Por el contrario, la « psicología popular » nos enseña que mucha gente hace su duelo implicándose en una relación muy fuerte con la persona fallecida, que lo que precisamente les ayuda es el mantener esa pertenencia y no su disolución. El enfoque narrativo considera el proceso de duelo como una ocasión de decir « buenos días de nuevo », en lugar de una obligación de decir « adios ».

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