La parenté comme germe de la société. Parenté = alliance (+ consanguinité ou non)

Résumé Fr En

On veut insister sur l'idée -pas très neuve, mais ici très affirmée- que la parenté n'a que peu de rapports avec la reproduction biologique, mais qu'elle se confond au contraire avec la société même, dont cette parenté pourrait être la matrice ou l'épure ; de ce fait, la biologie et ses contraintes -à commencer par les risques supposés de l'inceste- apparaissent comme pur prétexte aux sophitications de la parenté. Autre conséquence de la quasi-superposition de la société et de la parenté : la famille (qui ne se confond pas avec la parenté) reste un objet des plus indéfinissables en rigueur : changeant en lui-même et d'une culture à l'autre, par définition instable et labile, il ne justifie guère la confiance inaltérable qu'on lui accorde couramment.

We want to insist on the idea - not very new, but here very affirmed - that kinship has little to do with biological reproduction, but that on the contrary it merges with society itself, of which this kinship could be the matrix or the frame ; as a result, biology and its constraints - starting with the supposed risks of incest - appear as a pure pretext for the sophitications of kinship. Another consequence of the quasi-superposition of society and kinship : the family (which is not to be confused with kinship) remains an object of the most indefinable in rigor: changing in itself and from one culture to another, by definition unstable and labile, it hardly justifies the unalterable trust that is commonly placed in it.