Entre excès de suspicion et négligence

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Nul ne conteste que la violence et la maltraitance existent dans les institutions. Trop d’affaires sont là pour le démontrer. Quand elles éclatent, l’enquête relève que les choses traînaient souvent depuis des mois, mais que personne n’osait en parler. La loi du silence est fréquente dans les institutions. Mais de là à avoir une suspiscion a priori vis-à-vis de toute institution, il y a un grand pas. Toute anomalie ou insuffisance constatée dans le fonctionnement d’une institution n’est pas forcément un indice de maltraitance. L’utilisation des procédures d’accréditation est un moyen d’analyse objective des pratiques. Cela permet de relativiser à la fois l’autosatisfaction béate de certains établissements et l’excès de suspiscion, proche de la paranoïa, de certains consommateurs procéduriens.

Nobody denies the fact that violence and ill-treatment exist in our institutions. Too many cases are there to prove it. When these cases break out enquiries show that things had been going on for months with no-one daring to speak. The rule of silence frequently prevails in our institutions. However this does not mean that every institution should automatically be under suspicion. Not all anomalies or inadequacies noticed in the running of an institution are necessarily a sign of ill-treatment. An objective way of analysing the methods in practice in institutions is to follow accreditation procedures. This helps to counter-balance the self satisfaction of certain institutions with the excessive suspicion, approaching paranoia, of certain quibbling consumers.