Le déni de grossesse est-il un déni ?

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2013

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Daniel Zagury, « Le déni de grossesse est-il un déni ? », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.2y9l9d


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Un malentendu terminologique autour de la confusion du déni de grossesse et du déni d’existence schizophrénique rend compte d’une certaine cacophonie lors de procès très médiatisés comme celui de Véronique Courjault. À partir de Racamier, le déni de grossesse est regardé comme un déni de certaines qualités de l’objet : déni de la conception ; déni des métamorphoses corporelles ; déni d’altérite ; déni du processus vital en cours ; déni de l’inéluctabilité de l’accouchement... La levée de ces dénis, qui ne sont ni des dénégations, ni des dénis partiels, est susceptible de conduire à l’improvisation catastrophique d’un néonaticide au moment d’un accouchement qui n’a jamais été anticipé.

Is pregnancy denial a denial ?A terminological misunderstanding around the confusion of denial of pregnancy, and the denial of schizophrenic existence reflects a certain cacophony during high-profile trials like the Véronique Courjault trial. From Racamier, the denial of pregnancy is viewed as a denial of certain qualities of the object : conception denial ; denial of body metamorphoses ; denial of otherness ; denial of vital process ; denial of the inevitability of childbirth... The lifting of such denials, which are neither negations or partial denials, is likely to lead to catastrophic improvisation of a neonaticide at the time of giving birth which has never been anticipated.

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