“Thy father's moral parts / Mayst thou inherit too!” – Paternal and Generic Legacies in TNT’s Will

Fiche du document

Date

3 janvier 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

TV/Series

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2266-0909

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Gender studies Genre

Citer ce document

Kinga Földváry, « “Thy father's moral parts / Mayst thou inherit too!” – Paternal and Generic Legacies in TNT’s Will », TV/Series, ID : 10670/1.2yd9vh


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

TNT’s short-lived biopic series Will (2017, created by Craig Pearce), although in many respects presenting itself as an innovative exploration of Shakespeare’s rise to fame, shares a surprising number of features with earlier Shakespearean biopics. Most importantly, the series relies on the familiar conventions of the genre, particularly the image of the solitary author at work, whose rich inner world is contrasted with the drab reality of his miserable daily existence. Apart from this generic legacy, the series also focuses on issues of paternal heritage, presenting the author both as father and son, who is often aware of his moral failures on both fronts. On the one hand, his filial duty to remain loyal to his father’s Catholic beliefs keeps landing him in mortal danger, but his religious obligations also come into conflict with his desire to make his mark in the theatrical world. At the same time, he is also painfully aware of his failure to be an exemplary father to his own son, and of the personal price to be paid for professional success. An often anachronistic combination of inherited and innovative elements adds a carnivalesque dynamic to the series, which, in spite of its short run, manifests television’s continued interest in the Shakespeare phenomenon.

Bien qu’elle se présente à bien des égards comme une exploration novatrice de l’ascension de Shakespeare vers la gloire, la série Will, créée par Craig Pierce et diffusée en 2017 sur TNT avant d’être annulée, partage un nombre surprenant de caractéristiques avec les biopics shakespeariens antérieurs. La série s’appuie sur les conventions familières du genre, en particulier l’image de l’auteur solitaire au travail, dont le riche monde intérieur contraste avec la terne réalité de sa morne existence quotidienne. Outre cet héritage générique, la série s’intéresse aussi à la question de l’héritage paternel, présentant l’auteur à la fois comme un père et comme un fils, souvent conscient de ses faillites morales dans les deux rôles. D’un côté, le devoir filial qui le pousse à rester loyal à la foi catholique de son père ne cesse de le mettre en danger de mort, mais ses obligations religieuses entrent en conflit avec son désir de laisser sa marque dans le monde du théâtre. En même temps, il a également une conscience aiguë de son échec à être un père exemplaire pour son propre fils et du prix personnel à payer pour le succès professionnel. Une combinaison souvent anachronique d’éléments hérités et innovants ajoute une dynamique carnavalesque à la série, qui, en dépit de sa courte durée de diffusion, témoigne de l’intérêt continu de la télévision pour le phénomène Shakespeare.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en