Modernité critique et discours ecclésial

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2013

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Bernard Feltz, « Modernité critique et discours ecclésial », Revue Théologique de Louvain, ID : 10.2143/RTL.44.1.2963270


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Résumé En Fr

The concept of «critical modernity » allows us to shed light on the problems encountered by ecclesial discourse with modern western society. Modernity is considered from the triple point of view of : relationship with the true, the good and legitimization of the political. Already in the 18th century, modern man, through reason, became capable of having a relationship with the true because of science and philosophy, to the good because of Kantian imperatives, to a mode of governance which finds its legitimacy within the social framework in an evolution towards a democratic way of functioning. Recent history poses a problem for these modern presuppositions. The argument defended here is that the concept of “ critical modernity” opens up a way out of the crisis of modernity which takes into account the lessons of history. This concept confirms our confidence in reason by integrating the question of its finite nature : critical knowledge, critical conviction, critical ethics and critical politics. Ecclesial discourse is read in terms of each of these areas of autonomy. It is shown that misunderstanding runs deep on each of these themes, but is probably not irremediable from the point of view of theology.

Le concept de «modernité critique » permet d’éclairer les problèmes que rencontrent les discours ecclésiaux avec la société occidentale contemporaine. La modernité est envisagée du triple point de vue du rapport au vrai, au bien et à la légitimation du politique. Dès le XVIIIe siècle, l’homme moderne, par la raison, devient capable d’un rapport au vrai par la science et la philosophie, au bien par les impératifs kantiens, à un mode de gouvernance qui trouve sa légitimité à l’intérieur du social dans l’évolution vers un fonctionnement démocratique. L’histoire récente pose question à ces présuppositions modernes. La thèse défendue est que le concept de «modernité critique » ouvre à une sortie de crise de la modernité qui prenne en compte les leçons de l’histoire. Ce concept confirme une confiance en la raison en intégrant la problématique de la finitude de la raison : connaissance critique, conviction critique, éthique critique et politique critique. Les discours ecclésiaux sont lus en fonction de chacun de ces lieux d’autonomisation. Il est montré que, sur chacun de ces thèmes, le malentendu est profond, mais sans doute pas irrémédiable du point de vue théologique.

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