Vérités et mensonges d'enfants dans le cinéma et la littérature : les cas d'Antoine Doinel et d'André Gide

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2012

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François Brunel, « Vérités et mensonges d'enfants dans le cinéma et la littérature : les cas d'Antoine Doinel et d'André Gide », Enfances & Psy, ID : 10670/1.3121af...


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Résumé En Fr

Lying does not necessary oppose the truth, this is even more the case with children and teenagers. This is proved by André Gide’s examples in his autobiography Si Le Grain Ne Meurt and Antoine Doinel’s character in François Truffaut’s movie Les Quatre Cents Coups. In both cases, lies tell some truths. Gide through the hesitation about the faked nature of his comedy wonders if he is not cheating himself. Antoine Doinel’s lie appears to show truly that he does not identify anymore with his mother. Antoine Doinel’s and Gide’s lies also have in common the fact that they represent challenges to paternal figures.

Le mensonge ne s’oppose pas nécessairement à la vérité : c’est d’autant plus le cas chez les enfants et les adolescents. Les exemples d’André Gide dans son autobiographie Si le grain ne meurt et du personnage d’Antoine Doinel dans le film Les quatre cents coups de François Truffaut le montrent. Dans les deux cas, les mensonges portent des vérités : Gide, à travers l’hésitation sur le caractère de simulation de sa « comédie », se demande si ce n’est pas lui-même qu’il trompe. Le mensonge d’Antoine Doinel s’affirme comme vérité d’une désidentification finale d’avec sa mère. Les mensonges d’Antoine Doinel et d’André Gide ont également ceci de commun qu’ils constituent des défis à des figures paternelles.

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