Personal ornaments analysis to explore the cultural and social diversity in Europe during the Gravettian Analyse des objets de parure pour explorer la diversité culturelle et sociale au cours du Gravettien en Europe En Fr

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19 novembre 2024

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Jack Baker, « Analyse des objets de parure pour explorer la diversité culturelle et sociale au cours du Gravettien en Europe », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.326264...


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Résumé En Fr

The Gravettian (34–24 ka) is widely considered as the final Pan-European technocomplex before the regional fragmentation of the population following the Last Glacial Maxima. Personal ornaments have been shown to be powerful indicators of social status and cultural affiliation. Hitherto, the ubiquitous personal ornaments found in occupation and burial sites characterising the Gravettian have yet to be the subject of a comprehensive study. The primary aim of the PhD was to document the variability in bead-type associations and identify the mechanisms driving this diversity at both regional and European scales during the Gravettian period. Achieving this paved the way for the second aim: investigating the cultural geography of Gravettian communities. We first provide an in-depth analysis of the numerous personal ornaments coming from a key Gravettian funerary site, Cro-Magnon (Dordogne, France). Subsequently, we created a representative georeferenced bead database of Gravettian personal ornaments encompassing 164 types coming from over 130 sites across Europe and analyse it using multivariate and spatial statistical methods, such as principal coordinates analysis (PCoA), Neighbour-joining, Neighbour-net, seriation and Mantel correlations and correlograms. We then proceeded to compare and contrast the Gravettian personal ornaments with those coming from the preceding Aurignacian using similar analyses in addition to k-means clustering, perMANOVA and Archaeological Similarity Networks to investigate whether continuity existed between these two technocomplexes. Analysis of the personal ornaments found at Cro-Magnon revealed the existence of extensive exchange networks across the continent. Despite sharing similarities with ornaments from other nearby groups in Dordogne, the Cro-Magnon ornaments exhibit a distinctiveness, i.e., a small, rather than large, number of decorated ivory pendants and a large, rather than small, number of shell ornaments, that highlights this people’s desire to assert their unique identity within a broader symbolic context. The recalibration of the only available radiocarbon date for this site suggests that a more extensive dating campaign is necessary to chronologically attribute this iconic site accurately. The analysis of the European-scale Gravettian database reveals that this technocomplex was split into nine groups who wore different bead-type associations which were organized in an east-west cline across Europe. Whereas Gravettian groups from the east of Europe wore personal ornaments predominantly fashioned from ivory, stone and mammal carnivore teeth, groups from the west tended to wear beads made from 8 marine shells and mammal herbivore teeth. The observed differences in bead-type associations were shown to not be solely due to Isolation-by-Distance. From this we concluded that a sense of cultural belonging dictated the personal ornament types different groups of Gravettian people wore. Burial and occupation sites were characterised by distinct patterns of personal ornament associations. The observed difference between burial groups was higher than the difference between occupation groups. The comparison of the Gravettian and Aurignacian databases unveiled stark similarities in terms of personal ornament choices between the two technocomplexes. The Gravettian was characterised by regions of similar personal ornament associations which had over ten times the surface area and which were more interconnected than those of the Aurignacian. Personal ornaments types fully carved out of osseous and lithic material better marked the cultural divide between these two technocomplexes than those produced from minimally modified natural forms.

Le Gravettien (34-24 ka) est largement considéré comme le dernier technocomplexe paneuropéen avant la fragmentation régionale de la population à la suite du dernier maxima glaciaire. Il a été démontré que les ornements personnels sont de puissants indicateurs du statut social et de l'appartenance culturelle. Jusqu'à présent, les ornements personnels omniprésents dans les sites d'occupation et de sépulture caractérisant le Gravettien n'ont pas encore fait l'objet d'une étude approfondie. L'objectif principal de la thèse était de documenter la variabilité des associations de types de perles et d'identifier les mécanismes à l'origine de cette diversité à l'échelle régionale et européenne au cours du Gravettien. La réalisation de cet objectif a ouvert la voie au second objectif : l'étude de la géographie culturelle des communautés gravettiennes. Dans un premier temps, nous proposons une analyse approfondie des nombreuses parures provenant d'un site funéraire clé du Gravettien, Cro-Magnon (Dordogne, France). Ensuite, nous avons créé une base de données géoréférencée représentative des parures du Gravettien, comprenant 164 types provenant de plus de 130 sites à travers l'Europe, et nous l'avons analysée à l'aide de méthodes statistiques multivariées et spatiales, telles que l'analyse des coordonnées principales (PCoA), le Neighbour-joining, le Neighbour-net, la sériation et les corrélations et corrélogrammes de Mantel. Nous avons ensuite comparé et mis en contraste les parures du Gravettien avec celles de l'Aurignacien précédent en utilisant des analyses similaires afin d'étudier s'il existait une continuité entre ces deux technocomplexes. L'analyse des parures trouvées à Cro-Magnon a révélé l'existence de vastes réseaux d'échange à travers le continent. Malgré des similitudes avec les parures d'autres groupes voisins de Dordogne, les parures de Cro-Magnon présentent un caractère distinctif, c'est-à-dire peu, plutôt que beaucoup, de pendentifs en ivoire décorés et beaucoup, plutôt que peu, d'ornements en coquillages, ce qui souligne le désir de ce peuple d'affirmer son identité unique dans un contexte symbolique plus large. Le recalibrage de la seule date radiocarbone disponible pour ce site suggère qu'une campagne de datation plus étendue est nécessaire pour attribuer chronologiquement ce site emblématique avec précision. L'analyse de la base de données du Gravettien européenne révèle que ce technocomplexe était divisé en neuf groupes qui portaient des associations de types de perles différentes, organisées d'ouest en est. Alors que les groupes gravettiens de l'est de l'Europe 10 portaient des parures principalement en ivoire, en pierre et en dents de mammifères carnivores, les groupes de l'ouest avaient tendance à porter des perles fabriquées à partir de coquillages marins et de dents de mammifères herbivores. Il a été démontré que les différences observées dans les associations de types de perles n'étaient pas uniquement dues à l'isolement par la distance. Nous en avons conclu qu'un sentiment d'appartenance culturelle dictait les types de parures portés par les différents groupes de Gravettiens. Les sites d'inhumation et d'occupation se caractérisent par des schémas distincts d'associations de parures. La différence observée entre les groupes d'inhumation était plus importante que la différence entre les groupes d'occupation. La comparaison des parures du Gravettien et de l'Aurignacien a révélé des similitudes frappantes entre les deux technocomplexes en termes de choix de parures. Le Gravettien se caractérise par des régions d'associations de parures similaires, dont la surface est plus de dix fois supérieure à celle de l'Aurignacien et qui sont plus interconnectées que ces dernières. Les types de parures entièrement sculptés dans des matériaux osseux et lithiques marquent mieux le fossé culturel entre ces deux technocomplexes que ceux produits à partir de formes naturelles minimalement modifiées.

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