From Karst Geomorphology to Archaeomorphology A Question of Scale and Views DE LA GÉOMORPHOLOGIE KARSTIQUE À LA GÉOMORPHOLOGIE SOCIALE. UNE QUESTION D'ÉCHELLES ET DE REGARDS En Fr

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Jean-Jacques Delannoy, « DE LA GÉOMORPHOLOGIE KARSTIQUE À LA GÉOMORPHOLOGIE SOCIALE. UNE QUESTION D'ÉCHELLES ET DE REGARDS », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.32jlbo


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Résumé En Fr

The aim of this text is to share a part of my scientific journey. The last 20 years have been marked by an evolution of my research in geomorphology from the lecture of paleogeography to the traces left by past societies in the mineral canvas of present-day landscapes, especially underground. It is connected to strong experiences in the field (Chauvet cave, Papua New Guinea, Australia…) but above all to encounters with colleagues who were receptive to what other approaches could propose in their own investigation. It is around this conception of research, which is the basis for true interdisciplinarity, that the Edytem laboratory was built and has evolved. It is this alchemy between the evolution of my work and of the laboratory that has allowed me to escape my scientific comfort zones and to dare to claim a reading of humanity in the mineral components of landscapes. This text is an invitation to read this border crossing.

Ce texte vise à partager un bout de chemin scientifique. Celui de ces 20 dernières années marquées par une évolution de mes recherches en géomorphologie depuis la lecture des paléogéographies à celle des traces laissées par les sociétés passées dans les toiles minérales des paysages actuels, notamment souterrains. Elle est liée à des expériences fortes de terrain (grotte Chauvet, Papouasie, Australie…) mais surtout à des rencontres avec des collègues à l’écoute de ce que pouvaient proposer d’autres approches dans leur propre investigation. C’est autour de cette conception de la recherche, ferment d’une vraie interdisciplinarité, que s’est construit et a évolué le laboratoire EDYTEM. C’est cette alchimie entre l’évolution de mes travaux et celle du laboratoire qui m’a permis de sortir de mes zones de confort scientifique et d’oser revendiquer une lecture de l’humanité dans les composantes minérales des paysages. Ce texte est une invitation à lire ce passage de frontière.

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