Writing Out of Place: Wordsworth and Woolf in London Wordsworth et Woolf à Londres: écritures en dé-placement En Fr

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20 décembre 2019

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Laurent Folliot et al., « Wordsworth et Woolf à Londres: écritures en dé-placement », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/sillagescritiques.9128


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Résumé En Fr

The present article endeavours to shed light on some unlikely yet deep-seated affinities between William Wordsworth and Virginia Woolf, in particular on their common love of roaming. Although Wordsworth’s country rambles have often been associated with the kind of patriarchal culture epitomised by Woolf’s father Leslie Stephen (who even penned an essay entitled “In Praise of Walking”), the London perambulations recounted in Book VII of The Prelude present suggestive analogies, as well as contrasts, with Woolf’s Modernist city heuristics. Both were, in a sense, outsiders to the metropolitan space they negotiated in writing, and both were keenly aware of living through a moment of historical crisis and opportunity. Reading Wordsworth and Woolf alongside each other should make for an enriched understanding of urban flânerie in British literature, by suggesting how its course was shaped along various ideological and gender fault lines, and also what enduring perplexities beset the writer’s task of engaging with the modern city.

On se propose ici de mettre en lumière certaines affinités, inattendues mais assez profondes, entre William Wordsworth et Virginia Woolf – en particulier leur amour commun pour la marche. Si les randonnées champêtres de Wordsworth ont souvent été associées au type de culture patriarcale incarné par le père de Woolf, Leslie Stephen (qui signa d’ailleurs un « Éloge de la marche »), les vagabondages londoniens décrits au livre VII du Prélude présentent des analogies suggestives, ainsi que des contrastes, avec l’heuristique urbaine et moderniste de Woolf. Tous deux sont, en un sens, situés à la marge de l’espace métropolitain qu’ils négocient par l’écriture, et tous deux ont une conscience aiguë de vivre en un temps de crise et de possibilités nouvelles. On espère, en lisant Wordsworth et Woolf en regard l’un de l’autre, éclairer autrement l’histoire de la flânerie urbaine dans la littérature britannique, en suggérant quelles lignes de force idéologiques et de genre en ont façonné l’évolution, et aussi quelles incertitudes pérennes accompagnent l’écrivain dans sa confrontation avec la grande ville moderne.

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