Fossil Bovidae from the Hominini-bearing site of Cooper’s D (Bloubank Valley, South Africa): implications for Paranthropus robustus Broom, 1938 and early Homo Linnaeus, 1758 habitat preferences

Résumé En Fr

The Cooper’s D deposit has been dated by U-Pb at a maximum age of 1.37 Ma ± 0.113 and has yielded seven Hominini remains, six of them are attributed to the Southern African endemic species Paranthropus robustus Broom, 1938. However, the taxonomic composition of the faunal assemblage recovered at this site, especially ruminants, remains poorly understood. This paper updates the previous palaeontological and biochronological works and provides the first taxonomic description and paleoecological analysis of the whole bovid material from Cooper’s D. We propose a minimum age of 1.0 Ma for the Cooper’s D bone accumulation. Thus, we conclude that the assemblage accumulated between 1.375 ± 0.113 and 1.0 Ma based on the complementary results obtained from radiometric dates and biochronology. The paleoecological analysis suggests that Cooper’s D is likewise dominated by grassland with sparse covered habitat and probable water sources in the vicinity. Finally, we show a strong statistically significant negative correlation between the presence of grassland-adapted bovid species and P. robustus. This result indicates that P. robustus was more likely to be an eurytopic species and dietary generalist than an exclusive grazer.

Le gisement Cooper’s D a été daté par U-Pb à un âge maximum de 1,37 Ma ± 0,113 et a livré sept restes d’Hominini, dont six sont attribués à l’espèce endémique d’Afrique australe, Paranthropus robustus Broom, 1938. Cependant, la composition taxinomique de l’assemblage faunique retrouvé sur ce site, en particulier les ruminants, reste mal connue. Cet article met à jour les résultats des travaux paléontologiques et biochronologiques précédents et fournit la première description taxinomique et analyse paléoécologique de l’ensemble du matériel de bovidé de Cooper’s D. Nous proposons un âge minimum de 1,0 Ma pour l’accumulation osseuse de Cooper’s D. Ainsi, nous concluons que l’assemblage s’est accumulé entre 1,375 ± 0,113 et 1,0 Ma sur la base des résultats complémentaires obtenus à partir des dates radiométriques et de la biochronologie. L’analyse paléoécologique suggère un environnement dominé par des prairies, avec un habitat couvert clairsemé et des sources d’eau permanentes à proximité. Enfin, nous montrons une forte corrélation négative, statistiquement signi¬ficative entre la présence d’espèces de bovidés adaptées aux prairies et P. robustus. Ce résultat indique que P. robustus était plus susceptible d’être une espèce eurytopique qu’un végétarien spécialisé.