Music and the Feminine Sublime in Ann Radcliffe's Mysteries of Udolpho

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2015

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Pierre Dubois, « Music and the Feminine Sublime in Ann Radcliffe's Mysteries of Udolpho », Études anglaises, ID : 10670/1.334dis


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Dans The Mysteries of Udolpho (1794), d’Ann Radcliffe, la musique joue un rôle crucial dans l’évocation d’états psychologiques. Cet article essaie de montrer que Radcliffe n’oppose pas le sublime au beau de façon aussi radicale et systématique que l’avait fait Edmund Burke dans sa célèbre Enquiry. Le sublime ne peut se réduire au sentiment de terreur : on trouve aussi une forme de sublime positive qui provient de ce que l’esprit n’arrive pas à comprendre. Dans les romans de Radcliffe, la musique se manifeste souvent de façon concomitante à la perception par l’héroïne de la beauté intense de scène naturelles. Elle intervient aussi dans des scènes de plénitude et d’harmonie, ou dans des scènes de révélation où l’âme est submergée par un sentiment quasiment sacré. Ainsi la musique appartient à la catégorie (féminine) du beau en ce qu’elle révèle la sensibilité de l’héroïne qui joue et chante avec délicatesse, mais paradoxalement elle participe aussi du sublime en ce qu’elle est associée à la nature et à l’ineffable. L’article suggère donc que Radcliffe a recours à la musique afin de définir une forme féminine du sublime.

In The Mysteries of Udolpho (1794), by Ann Radcliffe, music performs a crucial role to represent psychological states. This paper argues that Radcliffe did not pit the beautiful against the sublime as radically and systematically as Edmund Burke had done in his Enquiry. The sublime cannot be restricted to the feeling of terror: one also finds a positive form of sublime resulting from what it is impossible for the mind to grasp. In Radcliffe’s novels, music often appears in conjunction with the perception by the heroine of particularly intense natural beauties; it also intervenes in scenes of perfect bliss and harmony, or in scenes of revelation, where the mind is overwhelmed by a sense of something almost sacred. Thus if music belongs to the (feminine) category of the beautiful as it reveals the sensibility of the heroine who plays and sings gracefully, yet it paradoxically partakes of the sublime as well, as it is closely associated with nature and the unknowable. The article suggests therefore that Radcliffe used music in order to define a feminine form of the sublime

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