Une défense de l'avortement

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2003

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Une bonne part de l’opposition à l’avortement se fonde sur la prémisse suivant laquelle le fœtus est un être humain dès l’instant de sa conception. À partir de là, les adversaires de l’avortement raisonnent de la façon suivante : toute personne a droit à la vie, et donc le fœtus a droit à la vie. Sans doute la mère a-t-elle le droit de décider ce qui doit advenir de et dans son propre corps, mais le droit à la vie d’une personne est certainement plus fort et plus urgent que le droit de la mère à décider ce qui doit advenir de et dans son corps, et il l’emporte donc sur ce dernier droit. Ainsi le fœtus ne peut être tué et nul avortement ne peut être pratiqué. « Une défense de l’avortement » montre en quoi ces prémisses supplémentaires sont toutes problématiques et pourquoi la conclusion des adversaires de l’avortement ne peut procéder du seul fait que le fœtus est une personne.

Much opposition to abortion is based on the premise that the foetus is a human being from the moment of conception. From that starting point, opponents of abortion reason in the following manner : each person has a right to life ; therefore the foetus has a right to life. The mother may well have the right to decide what becomes of – and what happens within – her own body ; however, an individual’s right to life is certainly greater and more urgent than that right, and must, therefore, take precedence over it. Thus, the foetus may not be killed, and abortion may not be practised. “A Defense of Abortion” points out the respects in which all of these further premises are problematic, and why the conclusion reached by opponents of abortion may not validly be based solely on the idea that the foetus is a person.

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