Migration, War and empire: the British case

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2002

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Idée d'empire

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Jay Winter, « Migration, War and empire: the British case », Annales de démographie historique, ID : 10670/1.34hipf


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Les migrations à grande échelle ont créé les liens qui maintinrent l’unité entre la société britannique et l’Empire et les Dominions, dans les décennies qui ont précédé la Première Guerre Mondiale. L’émigration entre 1910 et 1914 a plus réduit le poids de la population masculine anglaise que ne l’a fait la saignée de la Grande Guerre. Après 1918, l’émigration a décru. Tandis que ces liens démographiques, politiques et économiques commençaient à se distendre, des dizaines de milliers de familles les renforçaient quant à elles par le biais des pratiques commémoratives. Les lieux de mémoire sont bien connus mais on sait moins de choses sur leur capacité à transformer l’histoire de l’Empire en des histoires familiales, ô combien tragiques. Après la Seconde Guerre mondiale, les liens entres les Îles Britanniaques et les Dominions perdurèrent mais le flux humain qui les avaient suscités, se tarirent. Au même moment, l’immigration vers l’Angleterre changea à la fois sur le plan de ses caractéristiques et de sa composition ethnique. À partir des années 1950 l’immigration depuis les Antilles et le sous continent indien dépassa l’émigration vers les anciens Dominions. La démographie de l’Empire est désormais visible à Londres, Liverpool et Leeds, à rebours de la situation qui prévalait au début du xxe siècle.

Summary Migration on a massive scale created the ties that bound together British society and its empire and dominions in the decades before the First World War. Total out-migration between 1910 and 1914 reduced the male population of Britain more than did the slaughter of te Great War. After 1918, out-migration diminished. As these demographic, political, and economic ties were beginning to coming apart, though, tens of thousands of families recovered those bonds through commemorative practices. Those sites of memory are well known, but less acknowledged is their power in turning the history of the Empire into family history, and family history of a tragic kind. After the Second World War, the ties between Britain and the Dominions were maintained, but the human flow that had created them diminished. At the same time in-migration to Britain changed in both character and color. From the mid-1950s, immigration to Britain from the West Indies and the Indian sub-continent outpaced emigration from Britain to the old Dominions. The demography of empire was now visible in London, Liverpool and Leeds, reversing the trend of population movement of the early twentieth century.

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