Images de résistance : le cinéma autochtone au Québec et la lutte contre l'érosion culturelle

Résumé En Fr

This thesis is situated within the fields of film studies, cultural studies, and Indigenous studies. It explores the role of Indigenous cinema in Quebec in the fight against cultural erosion. The focus is on how Indigenous peoples use cinema to assert their right to memory and to preserve their cultures, demonstrating resilience while reconstructing their collective identity. The study is organized around three key axes: the documentation of Indigenous history through film, the transmission of cultural and linguistic heritage via cinematic works, and the impact of these films as catalysts for intercultural dialogue and social change.The works of filmmakers such as Alanis Obomsawin, Kim O’Bomsawin, Jeff Barnaby, Skawennati, and Tracey Deer are analyzed to illustrate how their films serve as vehicles for resistance, identity assertion, and platforms for intercultural dialogue. Both documentary and fiction cinema are highlighted as powerful tools for cultural preservation and revitalization, functioning as living archives that allow for an ongoing re-evaluation of the past and strengthen collective memory.This thesis emphasizes the importance of Indigenous cinema in the reaffirmation of cultural sovereignty and the critique of colonial perspectives, while offering authentic and diverse representations of Indigenous experiences.In conclusion, Indigenous cinema in Quebec emerges as a vital force for the preservation, reclamation, and celebration of the culture and history of Indigenous peoples, contributing to the resilience and vitality of Indigenous communities while fostering enriched and inclusive intercultural dialogue.

Ce mémoire s’inscrit dans les champs disciplinaires des études cinématographiques, des études culturelles et autochtones. Il explore le rôle du cinéma autochtone au Québec dans la lutte contre l’érosion culturelle. Il se concentre sur la manière dont les peuples autochtones utilisent le cinéma pour revendiquer leur droit à la mémoire et perpétuer leurs cultures, en démontrant leur résilience et en reconstruisant leur identité collective. Trois axes principaux structurent cette étude : la documentation de l’histoire autochtone à travers le cinéma, la transmission culturelle et linguistique par les oeuvres cinématographiques, et l’impact de ces films en tant que catalyseurs de dialogue interculturel et de changement social.Des oeuvres de cinéastes comme celles d’Alanis Obomsawin, de Kim O’Bomsawin, de Jeff Barnaby, de Skawennati, et de Tracey Deer sont analysées pour illustrer comment leurs oeuvres servent de vecteurs de résistance, de revendication identitaire, et de plateformes de dialogue interculturel. Le cinéma documentaire et de fiction est mis en avant comme un moyen puissant de préservation et de revitalisation culturelle, en agissant comme des archives vivantes qui permettent une réévaluation continue du passé et renforcent la mémoire collective.Ce mémoire souligne l’importance du cinéma autochtone dans la réaffirmation de la souveraineté culturelle et la critique des perspectives coloniales, tout en offrant des représentations authentiques et diversifiées des expériences autochtones.En conclusion, le cinéma autochtone du Québec se révèle être une force vitale pour la préservation, la réclamation et la célébration de la culture et de l’histoire des peuples autochtones, contribuant à la résilience et à la vitalité des communautés autochtones tout en favorisant un dialogue interculturel enrichi et inclusif.

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