Du pouvoir de la musique et de son détournement dans la tradition homérique

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5 février 2016

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François Dingremont, « Du pouvoir de la musique et de son détournement dans la tradition homérique », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.352gub


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Résumé Fr

Cet article se penche en premier lieu sur la manière par laquelle se construit, dans l’Antiquité grecque, un pouvoir de la musique fondé sur une conception idéalisée, puis sur la façon dont l’Odyssée, à la fois excède ce processus d’idéalisation et le détourne. On verra, en effet, qu’Ulysse s’efforce de créer un contentement chez les auditeurs de ses récits de la même intensité que celui produit par le charme de la musique. Mettant, en termes de plaisir, sur un pied d’égalité le charme de la musique inspiré de l’aède et celui des récits non inspirés et reposant sur le seul pouvoir des mots et de la trame des discours, la tradition homérique se paie le luxe d’une confrontation entre une idéal de créativité musicale, dont Platon se fera le porte-parole, et une forme à la fois plus commune et plus personnalisée de performance qui n’est pas loin de ce que l’on appelle, de nos jours, le storytelling.

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