La mise en scène ironique de la science dans les Confessions de Jean-Jacques Bouchard

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2008

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Bruno Roche, « La mise en scène ironique de la science dans les Confessions de Jean-Jacques Bouchard », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.359zsb


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Résumé Fr

Bouchard occupe une position décalée : en « retard » par rapport aux novateurs attachés à construire une science non finalisée, qui ne soit pas « en vue de l’éthique », mais peut-être en « avance » sur eux dans la mesure où sa conception de l’imagination l’amène à refuser la coupure radicale entre une médecine du corps et une médecine de l’âme. Le lecteur est ainsi invité à rejeter comme des impostures ces deux disciplines cloisonnées et à accorder toute sa place au tiers exclu : le libertin que l’épicurisme a déniaisé. Il sait bien que puisque tout est atome, il est vain de prétendre soigner l’esprit sans le corps ou de construire des hiérarchies – parties nobles vs parties honteuses – qui ne servent qu’à justifier de nouvelles servitudes. Aussi, plutôt que de mettre l’accent sur les « deux vies » dissociées de Jean-Jacques Bouchard, nous voulons souligner la continuité et la complémentarité de ses « papiers secrets » et de son travail d’érudit et par là même la parenté des deux libertinages, de mœurs et d’esprit, qu’encore aujourd’hui on a peut-être trop tendance à opposer.

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