Les Trencavel, les comtes de Toulouse et la féodalité en Albigeois

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2018

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Hélène Débax, « Les Trencavel, les comtes de Toulouse et la féodalité en Albigeois », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.35i3ac


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Les Trencavel, les comtes de Toulouse et la féodalité en Albigeois (X e-XII e siècle) Comtes et vicomtes.Entre la période carolingienne et la croisade qui bouleverse les équilibres régionaux au XIII e siècle, l'histoire de l'Albigeois est étroitement liée à celle des grandes principautés environnantes. Albi, au début du X e siècle, est le siège d'un comté et d'un évêché hérités des structures territoriales mises en place aux époques antérieures. Les deux fonctions de comte et d'évêque sont dans les mains des grandes familles qui dominent la région. Il n'y a plus de comte particulier pour Albi depuis la fin du IX e siècle, la dynastie raimondine ayant cumulé-par des voies diverses et mal connues-les titres comtaux : comtés de Toulouse, Cahors, Albi, Rodez, Nîmes, Narbonne, Béziers, Agde, Lodève, et peut-être Uzès. Bien entendu, ces territoires appartiennent toujours au royaume de France, mais les aristocraties régionales agissent désormais en toute indépendance, sans intervention royale, ni aucun contact avec le roi après 944. Ceux qui seront nommés « Trencavel » interviennent au X e siècle en Toulousain, en Lauragais et en Nîmois et portent déjà préférentiellement les noms de Bernard et d'Aton. Au X e siècle, tous ces vicomtes font office d'auxiliaires des comtes, administrent les comtés à leur place, rendent la justice localement et protègent les abbayes. Jusqu'au dernier tiers du XI e siècle, comtes et vicomtes contrôlent aussi les sièges épiscopaux, dans la mesure où les grandes familles aristocratiques répartissent parmi leur nombreuse parentèle les titres de comte ou de vicomte et les fonctions épiscopales, dans une osmose généralisée entre princes laïques et ecclésiastiques.

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