Short-Term Rental and Urban Change : An Empirical Systemic Approach Locations courte durée et changement urbain : une approche systémique et empirique En Fr

Résumé En Fr

Short-term rentals (STRs), propelled by online platforms like Airbnb, have taken over the tourism accommodation industry. In doing so, they have faced strong opposition from residents and policy-makers because of their impacts on urban spaces. This work advances that STRs disturb existing dynamics within cities in ways that would be impossible to isolate, and that they have the power of affecting seemingly unrelated components of urban spaces as systems. Drawing on evolutionary theory, it leverages retail locations as reflective of urban systemic situations through market mechanisms, and provides a methodology to characterize these situations empirically. Measures of economic complexity are adapted to fit into a framework of urban systemic change, yielding the Amenity Complexity Index (ACI) and Amenity-Type Complexity Index (TCI). They separate sub-city level urban spaces and types of commercial amenities one-dimensionally. Their interpretations are consolidated in this thesis as reflective of compositions of demand and of systemic situations, and they can be used to assess urban change under a new light. These indicators are resilient to data and methodological changes, and they are adapted to study the specific issue of STR. All together, this thesis demonstrates that an evolutionary and holistic approach to urban systems and their change is a valuable addition to current understandings of STR-driven transformations.

Les locations courte durée (LCD), propulsées par des plateformes comme Airbnb, définissent le paysage de l’hébergement touristique. Mais elles se sont heurtées à une forte opposition de la part des résidents et des décideurs politiques en raison de leurs impacts sur les espaces urbains. Ce travail soutient que les manières dont les LCD perturbent les dynamiques existantes au sein des villes n’est pas isolable à des conséquences seules, et qu’elles perturbent les villes en tant que système. Il prône donc une approche par les systèmes complexes. S’inspirant des courants évolutionnaires en économie, il utilise les emplacements de vente au détail comme reflétant des situations systémiques urbaines par le biais de mécanismes de marché. Il fournit une méthodologie pour caractériser ces situations de manière empirique. Cette thèse adapte les mesures de complexité économique pour les inscrire dans un cadre de mutations systémiques urbaines, et propose deux indicateurs : L’Amenity Complexity Index (ACI) et l’Amenity-Type Complexity Index (TCI). Ceux-ci séparent de manière unidimensionnelle les espaces urbains et les types de commerces à l’échelle de la ville. Leurs interprétations sont ici consolidées comme reflétant les compositions locales de demande et les situations des systèmes. Ils peuvent être utilisés pour évaluer les transformations urbaines sous un nouvel angle. Ces indicateurs sont résistants aux changements de données et aux ajustements méthodologiques, et il est pertinent de les utiliser pour aborder la question des LCD. Dans son ensemble, cette thèse démontre qu’une approche évolutive et holistique des systèmes urbains et de leurs changements est prometteuse pour étendre la compréhension des transformations urbaines induites par les LCD.

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